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HSBC va supprimer 466 postes en France en deux ans

Pour réduire ses coûts, la banque lance un plan de départ volontaires et propose des départs en préretraite. Elle vise 466 postes supprimés dans ses fonctions centrales à l’horizon 2018.

Par Sharon Wajsbrot

Publié le 7 sept. 2016 à 16:59

La vaste restructuration engagée par HSBC en juin 2015 ne touche pas seulement la Grande-Bretagne . En France, le groupe britannique prépare aussi une sérieuse réorganisation de ses services centraux et fonctions supports. Selon un plan dévoilé aux représentants des salariés de la banque, en comité central d’entreprise ce mercredi, HSBC France lance la suppression de 25% des effectifs de ses fonctions centrales. Au total, la banque envisage la suppression de 466 postes - sur un total de 9.500 en France - à l’horizon 2018 : 400 départs en préretraite seront proposés ainsi qu’un plan de départ volontaire aux salariés des services informatiques de la banque, à ses services de back-office de banque de détail, à sa direction financière ainsi qu’à plusieurs de ses services administratifs.

Depuis 2011, c’est la deuxième restructuration d’ampleur engagée par la banque britannique en France. En juin 2011, pour renforcer sa rentabilité au cœur de la crise, HSBC avait lancé la suppression de 672 postes sur quatre ans. Les mesures prises aujourd’hui sont, selon l’établissement, rendues nécessaires par le contexte de taux bas qui pèse sur ses performances. Pénalisée, comme toutes les banques européennes par la politique de taux négatifs de la BCE qui réduit ses revenus d’intérêts, HSBC France avait publié au premier semestre 2016, un résultat net part du groupe de 171 millions d’euros, contre 299 millions d’euros l’an passé.

Dans ce contexte, la banque veut en priorité redresser sa productivité. Elle s'atèle donc à « simplifier de nombreuses étapes » dans le traitement de ses opérations bancaires : « lorsqu’on se penche activement sur les processus, comme le font les industriels en permanence, on découvre d’importantes marges d’amélioration », détaille Jean Beunardeau, directeur général d’HSBC en France.

En parallèle, pour fonctionner avec des effectifs moins importants et moderniser ses systèmes, la banque lance un plan d’investissement de 170 millions d’euros en France sur trois ans : 80 millions d’euros seront alloués à la rénovation de ses systèmes informatiques et à l’acquisition d’un nouveau « core banking system », colonne vertébrale de son outil informatique. Tandis que, 90 millions d’euros seront dédiés à la digitalisation en cours de son offre bancaire pour les particuliers et les entreprises.

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