Les bureaux de BlaBlaCar à Paris le 17 avril 2015

Le cabinet PwC fait de la France la championne d'Europe de l'économie collaborative.

afp.com/Kenzo Tribouillard

Cocorico! La France, avec le Royaume-Uni, a été déclarée championne d'Europe des pays créateurs de start-up dans le domaine de l'économie collaborative, annonce ce lundi PwC dans une étude. La France serait devenu un véritable vivier dans le domaine grâce à un environnement réglementaire favorable, donnant l'exemple du statut d'autoentrepreneur, qui ferait la différence en Europe.

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Le gouvernement s'est intéressé de près à ce sujet puisqu'il avait reçu des mains du député socialiste et macroniste Pascal Terrasse un rapport contenant une vingtaine de propositions pour soutenir et encadrer cette économie en plein essor, bien au-delà de géants tels que Uber ou Blablacar.

570 milliards de transactions en 2025?

Si l'on revient au continent dans sa globalité, le montant des transactions réalisées dans le secteur pourrait être multiplié par 20 d'ici 2025 et atteindre 570 milliards d'euros. Cette estimation, calculée à la demande de la Commission européenne, concerne les cinq principaux segments de l'économie collaborative, à savoir la finance (plateformes de prêts par exemple), l'hébergement, le transport, les services à la personne et les services aux entreprises.

Le cabinet souligne qu'une large partie de cette somme (85%) sera captée par les personnes fournissant leurs services et que le chiffre d'affaires des plateformes collaboratives atteindra ainsi 83 milliards d'euros d'ici dix ans, contre 4 milliards actuellement. Si le transport devrait rester le principal segment de l'économie collaborative d'ici 2025, l'hébergement devrait passer de la deuxième à la troisième place, dépassé par les services à la personne.

PwC s'attend à ce que leur chiffre d'affaires augmente d'environ 50% par an au cours des dix prochaines années, grâce au développement de prestations comme la livraison de repas à domicile ou la location de matériel entre particuliers. Quatre des cinq segments considérés "pourraient réaliser des transactions à hauteur de 100 milliards d'euros par an, seuls les services aux entreprises ne réussissant pas à atteindre ce seuil", précise le cabinet.

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