Le peuple se dit mal représenté par les élus. Mais, selon la philosophe Myriam Revault d’Allonnes, la représentation idéale est une illusion. Pour bien fonctionner, le jeu démocratique nécessite un citoyen actif.
Réservé aux abonnés
Publié le 10 septembre 2016 à 10h00
Mis à jour le 26 février 2021 à 15h36
La crise de la représentation, mille fois constatée, est devenue un leitmotiv : les citoyens doutent de leurs représentants, désespèrent de la politique au point que l’abstention plombe inexorablement le processus électoral. De moins en moins légitimes, largement impuissants, les élus paraissent coupés de la population. Mais la bonne représentation a-t-elle jamais existé ?, s’interroge la philosophe Myriam Revault d’Allonnes dans un livre stimulant, Le Miroir et la Scène. Rêver au rétablissement d’un âge d’or où l’adéquation aurait été parfaite entre représentants et représentés, n’est-ce pas se tromper de combat ?
Pourquoi est-ce un leurre de rechercher une adéquation entre les citoyens et
Déjà abonné ? Je me connecte
Cher lecteur, chère lectrice, Nous travaillons sur une nouvelle interface de commentaires afin de vous offrir le plus grand confort pour dialoguer. Merci de votre patience.