«Détruire Daech ne tuera pas la matrice du salafisme qu'est l'Arabie saoudite»
Dans son livre «Dr Saoud et Mister Djihad», Pierre Conesa montre comment Riyad exporte le salafisme dans le monde.
Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe.
«L'un des contingents les plus nombreux des combattants étrangers de Daech, 15 des 19 terroristes du 11 Septembre et 115 des 611 prisonniers de Guantánamo, ce sont des Saoudiens.» En introduction de son livre intitulé «Dr Saoud et Mr Djihad», Pierre Conesa, énarque et ancien haut fonctionnaire du Ministère de la défense français, souligne une constante qui n'est pas un hasard. Sans détour, il dénonce la responsabilité de l'Arabie saoudite dans le développement du terrorisme djihadiste. Mais sa mise en cause va beaucoup plus loin que les précédentes. Il détaille en effet une diplomatie religieuse soutenue par les énormes revenus du pétrole pour que le wahhabisme, la doctrine la plus littéraliste et fondamentaliste de l'islam, prenne l'ascendant sur toutes les autres formes d'islam.