Cerveau et psy

La réduction de la douleur par un placebo provient de neurones agissant au niveau du cortex préfrontal, à l’avant du cerveau, rapporte une équipe japonaise dans la revue Science Advances.

La Semaine du Cerveau 2025 démarre lundi 10 mars. Elle célèbre cette année le centenaire de la découverte de "l’enfant de Taung", qui a bouleversé l'étude des origines humaines. Depuis, la neuropaléontologie continue d’explorer les cerveaux disparus grâce à de nouvelles méthodes technologiques.

Des chercheurs canadiens ont découvert les neurones responsables de la mémorisation des objets : les neurones ovoïdes. Situés dans l’hippocampe, leur étude pourrait permettre d’améliorer notre compréhension de certaines maladies telles que l’épilepsie ou Alzheimer pour mettre au point des traitements et des thérapies plus efficaces. 

Des chercheurs français et allemands montrent l’apparition de troubles du sommeil caractéristiques de la maladie de Charcot, bien avant son déclenchement. Une découverte qui pourrait permettre un diagnostic anticipé de la maladie incurable, et une amélioration de la qualité de vie des patients atteints.

Le contrôle des souvenirs, et en particulier la capacité à en empêcher l'émergence, est une capacité étroitement liée à la rémission du trouble de stress post-traumatique, concluent de nouvelles recherches françaises. Une démonstration de la plasticité cérébrale permettant de limiter les effets néfastes du stress sur l'hippocampe, zone de la mémoire.

La pandémie de Covid a sévèrement affecté les adolescents et les jeunes adultes. Plusieurs dispositifs sont en place pour les aider à reprendre pied.

Paul Conduit est directeur de recherche au CNRS. Il dirige l’équipe « Régulation de la nucléation des microtubules » à l’Institut Jacques Monod, à Paris. En 2023, il est récompensé par le programme Impulscience®. Soit une aide financière de 2,3 millions d'euros, allouée par la Fondation Bettencourt Schueller sur une durée de 5 ans, pour soutenir son projet de recherche visant à éclairer la structure et la stabilité des neurones.

Des chercheurs français ont étudié le rôle de l’amygdale du cerveau dans la régulation des émotions chez la souris. En mettant en lumière les mécanismes du "biais de négativité", cette étude, qui mêle recherche fondamentale et clinique, ouvre la voie à de nouvelles perspectives thérapeutiques.

Les ondes cérébrales qui traversent notre cerveau ont un rôle essentiel dans la mémoire. Maintenir leur activité grâce aux flashs lumineux permettrait de limiter le déclin cognitif lié à la maladie d'Alzheimer.

Depuis 1998, 28 essais cliniques testant des implants cérébraux ont été lancés dans le monde. Sciences et Avenir vous résume les principaux enseignements à tirer de ces recherches.