
Au sein des écuries de l'UMP comme dans les couloirs de l'Elysée et du PS, il n'y a plus le moindre doute. « Il va revenir, glisse le député Jean-Christophe Cambadélis, numéro deux du PS. Il est revenu. » Son entourage a beau jurer qu'il entend se tenir à distance, Nicolas Sarkozy empile les apparitions publiques à un rythme exponentiel. Chaque semaine ou presque, l'ancien président s'affiche lors des concerts de son épouse, en tournée dans toute la France.
Surtout, celui qui avait juré ne plus vouloir faire de la « petite politique » effectue désormais des déplacements à caractère explicitement politique. Ainsi le 10 février, avec son premier meeting depuis son départ de l'Elysée, en soutien à Nathalie Kosciusko-Morizet à Paris, ou dix jours plus tôt, à Châtelaillon (Charente-Maritime). Et peine, plus de trois ans avant l'échéance présidentielle, à cacher son impatience et son désir de revanche face à François Hollande.
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