Jacques Chirac rapatrié dans la nuit du Maroc et hospitalisé à Paris

L'ancien président Jacques Chirac (ici en 2014) souffrirait d'une pneumonie qui a nécessité son rapatriement du Maroc. 
L'ancien président Jacques Chirac (ici en 2014) souffrirait d'une pneumonie qui a nécessité son rapatriement du Maroc.  (LP/MATTHIEU DE MARTIGNAC.)

    Il devait rentrer « ces jours-ci » de longues vacances dans un palais de Mohamed VI à Agadir (Maroc). Selon nos informations, deux jets privés de la royauté marocaine se sont posés dans la nuit de samedi à dimanche à l'aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis). A bord se trouvait Jacques Chirac, 83 ans, et sa famille, obligés de rentrer en urgence après un malaise de l'ex-président. Deux personnels soignants étaient également dans l'avion. L'ancien chef d'Etat souffrirait d'une infection susceptible de s'aggraver en embolie pulmonaire.

    Il a immédiatement été conduit à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (XIIIe arrondissement).

    Dans la matinée, son gendre, Frédéric Salat-Baroux, a confirmé « le traitement d'une infection pulmonaire », qui nécessitera de « rester hospitalisé dans les prochains jours ». Une source proche de l'ancien président a précisé que Jacques Chirac était conscient.

    Déjà hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière en décembre dernier

    Depuis son départ de l'Elysée en mai 2007, l'ancien président, qui avait subi un accident vasculaire cérébral en 2005, a déjà été hospitalisé à plusieurs reprises, notamment pendant une quinzaine de jours en décembre 2015, toujours à la Pitié-Salpêtrière, pour affaiblissement.

    Alors qu'au début de l'été, ses proches l'estimaient « trop faible » pour quitter Paris, Jacques Chirac, 83 ans, avait pu prendre ses quartiers, début août, à Agadir, où il s'est déplacé en fauteuil roulant. Avec son épouse Bernadette, ils logeaient dans un palais au jardin luxuriant situé à quelques minutes d'un hôpital militaire de pointe.

    Sitôt l'information publiée, Alain Juppé a aussitôt réagi sur Twitter. « Je pense affectueusement à Jacques Chirac. Je lui souhaite de tout cœur de vaincre son mal et de se rétablir très vite », écrit l'ancien Premier ministre.