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Les diaboliques de Pennsylvanie : meurtres, satanisme et Craigslist

Le FBI, la police de Pennsylvanie et de plusieurs Etats enquêtent sur une jeune femme qui revendique une série d'assassinats à travers les Etats-Unis sur fond de satanisme et de petites annonces.

Le Monde avec AP et Reuters

Publié le 16 février 2014 à 13h01, modifié le 16 février 2014 à 16h21

Temps de Lecture 2 min.

Miranda Barbour sort du tribunal de Sunbury, le 20 décembre 2013, après une audience concernant l'assassinat Troy LaFerrara.

Cela ressemble à un mauvais polar, à un téléfilm de série Z, à la rigueur à Tueurs nés, le film d'Oliver Stone. L'affaire commence par l'arrestation de Miranda Barbour, 19 ans, et de son mari, Elytte Barbour, en décembre dernier après l'assassinat Troy LaFerrara, 42 ans, dont le corps a été découvert le 12 novembre 2013 dans une ruelle de Sunbury, une petite ville de Pennsylvanie, non loin de Philadelphie.

L'enquête permet de remonter jusqu'au couple, marié depuis le 22 octobre 2013. Miranda aurait rencontré la victime après lui avoir proposé une relation sexuelle pour 100 dollars sur le site de petites annonces en ligne Craigslist. Après avoir donné rendez-vous à la future victime dans un centre commercial, elle l'aurait emmené en voiture dans une zone éloignée et lui aurait porté une quarantaine de coups de couteau pendant que son mari lui enserrait le cou avec une corde.

GROUPUSCULE SATANIQUE EN ALASKA

The Daily Item, le quotidien de Sunbury, qui se passionne pour l'affaire, a été contacté par la jeune femme qui a voulu faire une confession dans lequel elle revendique 22 autres assassinats à travers les Etats-Unis, essentiellement en Alaska, mais aussi au Texas, en Caroline du Nord et en Californie, au cours des six dernières années. « Quand je suis arrivée à 22, j'ai arrêté de compter », raconte-t-elle.

Après avoir plaidé non coupable lors d'une première audience concernant l'assassinat de Troy LaFerrara, elle se dit prête à plaider coupable, à coopérer avec les enquêteurs, et à montrer où les autres assassinats ont eu lieu.

Elle n'exprime pourtant aucun remords pour ces crimes, et affirme que toutes ses victimes étaient des « personnes mauvaises », qu'elle a été victime d'abus sexuels dès l'âge de 4 ans. Elle explique être entrée dans un groupe adepte d'un culte satanique en Alaska à l'âge de 13 ans et avoir participé à son premier meurtre. La mère de Miranda Barbour confirme que certains passages du récit de sa fille sont corrects – abus sexuel par un membre de sa famille –, mais que d'autres relèvent de l'affabulation – une grossesse suivie d'un avortement alors qu'elle appartenait au groupuscule satanique.

Les enquêteurs de Sunbury cherchent de leur côté à vérifier les propos de la jeune femme et ont entrepris de contacter le FBI et leurs homologues dans les autres Etats. Miranda Barbour affirme ne vouloir jamais sortir de prison : « Si cela devait se produire, je recommencerais », affirme-t-elle au Daily Item. Ce qui est peu probable : un procureur de Pennsylvanie a annoncé qu'il demanderait la peine de mort contre le couple pour l'assassinat Troy LaFerrara.

Elyette Barbour, le mari de Miranda Barbour, est escorté vers le palais de justice de Sunbury, en Pennsylvanie, le 20 décembre 2013.

Le Monde avec AP et Reuters

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