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Sauve qui peut. Le mandat de François Hollande n'est pas encore terminé que les départs s'enchaînent à l'Élysée et dans les cabinets ministériels. À quelques mois de l'élection présidentielle, Le Monde s'est intéressé aux déserteurs. Le quotidien a examiné l'ensemble des Journaux officiels parus entre le 1er juin et le 15 septembre 2016. Il en ressort que 57 personnes travaillant dans des ministères ou auprès de la présidence de la République ont quitté leurs postes. Une érosion qui représente tout de même 10 % des effectifs. À titre de comparaison, Le Monde a également relevé le nombre de départs sur une période identique en 2001, 2006 et 2011. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. L'exode est beaucoup plus important cette année. En 2011, ils n'étaient que 28 à quitter le navire à l'aube de la présidentielle de 2012. « Depuis le 1er juin, huit directeurs de cabinet ont mis fin à leurs attributions, ainsi que deux directeurs adjoints, un chef de cabinet et trois chefs de cabinet adjoints », décrit Le Monde, qui précise ne pas tenir compte dans ses chiffres du départ d'Emmanuel Macron et de celui de George Pau-Langevin.
Où sont-ils ?
Qui dit départ dit reclassement. Le Monde souligne que de nombreux collaborateurs se sont dirigés vers les rangs de la haute fonction publique. D'autres ont opté pour le privé. Comme le détaillait Libération en juillet dernier, une ancienne conseillère économie et finances travaille maintenant chez Axa. Un ancien conseiller affaires économiques s'est dirigé vers Amundi, une filiale du groupe Crédit agricole.
IL FALLAIT BIEN LES REMERCIER D'AVOIR APPORTÉ LEUR SOUTIEN A SAVAMIEUX
ils pourront ainsi aller saboter le redressement de la France auquel devra s'atteler le nouveau PRÉSIDENT
Ils partent mettre leur "compétence" (vous remarquerez l'emploi du singulier) dans ce que le principe de Peter appelle "une arabesque latérale" !
Le pédalo s'enfonce !