Texans, mais coincés du mauvais côté du mur
A Brownsville, au sud-est du Texas, le mur que souhaite construire Donald Trump entre les Etats-Unis et le Mexique existe déjà et a coupé la ville en deux.
Cuban «Rusty» Monsees peut voir depuis chez lui la maison de sa voisine, Pam Taylor, de l'autre côté du mur construit en 2008 à Brownsville dans l'espoir de boucler la frontière des Etats-Unis avec le Mexique. Les terres de ce Texan de 68 ans sont du côté américain, alors que celles de Patricia sont théoriquement du côté «mexicain», même si cette dernière réside elle aussi aux Etats-Unis. Lorsque le gouvernement de George W. Bush a décidé d'ériger une immense barrière dans cette région de l'extrême sud-est du Texas, il n'a pas pu le faire en suivant les derniers méandres du Rio Grande, le fleuve qui délimite la frontière entre le Texas et le Mexique sur plus de 2000 kilomètres avant de se jeter dans le golfe du Mexique, non loin de chez Rusty.