Temps de lecture : 2 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Et si l'urbanisation passait par la réappropriation des cours d'eau ? À l'instar des Sea Bubbles qui fleuriront sur la Seine à Paris en 2017, Amsterdam a aussi décidé d'innover dans le secteur du transport fluvial. Dès l'année prochaine, les 800 000 d'habitants d'Amsterdam disposeront des Roboats, ces plateformes de transport autonomes qui peuvent transporter passagers et marchandises sur les 165 canaux de la ville. C'est une aubaine pour cette ville qualifiée de Venise du Nord avec un quart de son territoire immergé.
Développé par l'Amsterdam Institute for Advanced Metropolitan Solutions (AMS), le projet doté de 25 millions d'euros de budget s'étalera sur les cinq ans à venir et constitue le fruit d'un partenariat en recherche entre le MIT et les deux universités néerlandaises de Delft et Wageningen. Si les Roboats n'ont pas la forme de bateaux, c'est parce qu'ils pourront s'aligner pour former « des ponts sur demande, capables d'être assemblés et démontés en quelques heures », comme l'explique Carlo Ratti, l'un des chercheurs phares du programme.
« Mesurer les données environnementales et le changement climatique »
Si le Roboat peut améliorer les conditions de transport des Amsterdamois, il doit aussi aider à améliorer la qualité de l'eau de la ville. Pour le directeur de l'AMS Arjan van Timmeren, « l'eau est la condition de la vie. En surveillant les canalisations de la ville, Roboat peut créer de nouvelles méthodes pour mesurer les données environnementales et le changement climatique. Le programme aidera à assurer la qualité de la vie dans la ville. »
Au-delà de l'aspect écologique, la ville d'Amsterdam profitera de données inédites pour prévenir les nouvelles épidémies et empêcher le développement des déchets dans les canaux. Sur le site de l'AMS, les chercheurs rappellent que 12 000 vélos ont terminé leur course dans l'eau cette année. Et si Amsterdam a été choisie comme ville pilote, c'est aussi parce qu'elle constitue une place économique importante en Europe : à la fois cinquième ville d'affaires du continent et place forte pour les banques et sièges d'entreprises. « Avec 80 % de revenus économiques générés autour des rives, côtes et deltas, et 60 % de la population mondiale vivant dans ces zones, le programme Roboat peut devenir une référence pour les autres métropoles. Il pourra aussi générer de nouvelles innovations technologiques et start-up. » Une chose est sûre, avec Roboat, les Pays-Bas justifient leur troisième place mondiale dans le classement de l'enseignement supérieur.
Bien vu.
De révolutionner le non emploi.
Est-ce bien utile. Autant on peut comprendre l'intérêt des robots pour des tâches difficiles, dangereuses, complexes, répétitives, ... Autant là est ce que bien utile.
C'est un très mauvais exemple d'application.