“Ensemble, nos pays vont doubler le nombre de réfugiés que nous accueillons dans nos pays en le faisant passer à 360 000 cette année”, a déclaré le 20 septembre Barack Obama, lors du sommet des Nations unies sur les réfugiés.
“Nous faisons face à une crise terrible”, a souligné le président américain. De fait, selon l’ONU, environ 21 millions de personnes ont été contraintes de fuir les conflits ou les persécutions qui sévissaient dans leur pays.

“Nous ne pouvons pas fermer les yeux ou tourner le dos. Claquer la porte à ces familles trahirait nos valeurs les plus essentielles”, a ajouté le président américain, au terme d’une journée qui avait surtout été marquée par l’escalade verbale entre les États-Unis et la Russie, rappelle la BBC. Les premiers accusant la seconde d’avoir mené les bombardements aériens qui ont tué 20 civils d’un convoi humanitaire le 19 septembre.

Les États-Unis ont accepté de prendre 110 000 réfugiés supplémentaires sur l’année fiscale 2017 – qui commence le 1er octobre – contre 85 000 réfugiés en 2016.

Pour mémoire, sur 5 millions de Syriens ayant quitté leur pays depuis 2011, plus de 3 millions ont trouvé refuge en Turquie, 1,1 million au Liban, et 1,4 million en Jordanie. Ces deux derniers pays ont respectivement une population de 4,5 et 6,5 millions d’habitants.