Capitalisme : qui manipule la main invisible ?

Robert Shiller, 77 Convention Bancaire à Acapulco en 2014 ©AFP - GUSTAVO DURÁN / NOTIMEX
Robert Shiller, 77 Convention Bancaire à Acapulco en 2014 ©AFP - GUSTAVO DURÁN / NOTIMEX
Robert Shiller, 77 Convention Bancaire à Acapulco en 2014 ©AFP - GUSTAVO DURÁN / NOTIMEX
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Depuis qu’Adam Smith a théorisé son concept de la « main invisible », des générations d’économistes libéraux ont expliqué au monde que les marchés s’équilibraient eux-mêmes. Mais sommes-nous réellement capables de savoir, par nous-mêmes, ce qui est mieux pour nous-mêmes ?

Avec
  • Robert Shiller Économiste, Prix Nobel de l'Economie 2013

Guidés par la recherche de leur meilleur intérêt, leurs acteurs devaient pouvoir s’autoréguler sans intervention de l’Etat. Ronald Reagan a mieux que quiconque résumé cette pensée : « le gouvernement n’est pas la solution, le gouvernement est le problème ».

Bien que mise à mal par l’effondrement boursier de 2008, cette pensée dominante bénéficie encore d’adeptes qui sont nombreux à plaider pour toujours moins d’Etat et de régulations. Le marché serait encore rationnel et optimal pour lui-même. Mais ce qui est vrai pour la prospérité des entreprises l’est-il pour les individus et la société ?

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Pour en discuter avec nous Guillaumer Erner reçoit aujourd’hui dans Les matins de France Culture l’économiste Robert Shiller, Prix Nobel et auteur de « Marchés de dupes : l’économie du mensonge et de la manipulation » (Odile Jacob).

Retrouvez ici la seconde partie de l'émission

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