Votre navigateur est obsolète. Veuillez le mettre à jour avec la dernière version ou passer à un autre navigateur comme ChromeSafariFirefox ou Edge pour éviter les failles de sécurité et garantir les meilleures performances possibles.

Passer au contenu principal

BirmanieAung San Suu Kyi promet de soutenir les Rohingyas

Aung San Suu Kyi à la tribune des Nations unies, le 20 septembre 2016.

La chef de la diplomatie birmane Aung San Suu Kyi a promis mercredi à la tribune de l'ONU de soutenir les droits de la minorité musulmane des Rohingyas.

Aung San Suu Kyi a été vivement critiquée sur la scène internationale, même par ses plus fervents partisans, pour son silence sur l'oppression des Rohingyas, considérés par l'ONU comme la minorité la plus persécutée au monde.

La prix Nobel de la Paix, ancienne icône de la démocratie en Birmanie, a prononcé son premier discours au nom de son pays devant l'Assemblée générale de l'ONU. Une scène impensable il y a quelques années, quand elle était assignée à résidence par la junte militaire.

Violences meutrières

Elle n'a pas mentionné les Rohingyas directement mais a affirmé qu'elle allait soutenir le travail d'un comité créé par le gouvernement birman sur ce dossier sensible, avec à sa tête l'ancien secrétaire général de l'ONU Kofi Annan.

«Il y a eu une opposition persistante de certains à la création de ce comité», a-t-elle noté. «Cependant nous sommes déterminés à persévérer dans nos efforts pour réaliser harmonie, paix et prospérité dans l'Etat Rakhine» (ouest de la Birmanie), qui abrite la plus grande partie de cette minorité d'un million d'habitants.

Elle a promis de «s'opposer fermement aux préjugés et à l'intolérance» et de promouvoir les droits de l'homme, tout en demandant «à la communauté internationale de se montrer compréhensive et constructive» à ce sujet.

Camps de fortune

Depuis des violences meurtrières en 2012, plusieurs dizaines de milliers de Rohingyas, persécutés par les bouddhistes, n'ont pas pu retourner dans leurs villages et s'entassent dans des camps de fortune.

Même si nombre des Rohingyas sont présents en Birmanie depuis des décennies, ils restent considérés comme des immigrés illégaux du Bangladesh voisin.

Privés de papiers d'identité, ils n'ont pas accès aux hôpitaux, aux écoles et au marché du travail.

AFP