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Société

Doubs: un prêtre mis en examen pour viol sur mineur

Un prêtre de 55 ans a été mis en examen ce mercredi. Il est accusé de viol sur mineur.

Un prêtre de 55 ans a été mis en examen ce mercredi. Il est accusé de viol sur mineur. - Capture d'écran du diocèse de Belfort-Montbéliard - Google Street View

Un prêtre du diocèse de Belfort-Montbéliard a été mis en examen ce mercredi. Accusé de viol sur mineur, il est placé sous contrôle judiciaire.

Nouvelle affaire de viol pour l'Eglise. Un religieux de 55 ans a été mis en examen ce mercredi pour des faits de viol anciens mais non prescrits, commis sur un mineur âgé d'une quinzaine d'années, ont indiqué une source proche du dossier et le diocèse de Belfort-Montbéliard, confirmant une information de L'Est Républicain. D'après le quotidien régional, le suspect "nie toute agression, évoquant une simple relation amicale".

Il a été laissé libre, placé sous contrôle judiciaire, mais "pour le bien de tous", Monseigneur Dominique Blanchet, évêque de Belfort-Montbéliard, a "décidé de le suspendre de tout ministère tant que l'enquête n'est pas arrivée à son terme. Il n'a plus affaire à du public, et n'a plus la responsabilité d'une paroisse. Ses anciennes fonctions ont été annulées", a précisé le diocèse à l'AFP.

L'évêque apportera "tout son concours" pour que la vérité éclate

"L'agression qui lui est reprochée est ancienne", note le diocèse dans un communiqué, précisant que le prêtre a été mis en examen "suite à un signalement" de Monseigneur Blanchet. "S'ils sont avérés, les faits sont d'une grande gravité. Destructeurs, ils atteignent très profondément la victime", a souligné la même source, demandant toutefois que "la présomption d'innocence soit respectée pour le prêtre mis en cause".

L'évêque "souhaite avec force que toute la vérité soit faite dans cette affaire et y apportera tout son concours". L'enquête confiée à la police judiciaire de Besançon se poursuit pour déterminer s'il y a d'autres victimes.

Le parquet de Montbéliard n'a pas souhaité communiquer sur cette affaire.

A.Mi avec AFP