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La Mairie de Marseille tire un trait sur le projet de grande mosquée

Selon « La Provence », la mairie va résilier le bail du terrain sur lequel devait être construit l’édifice religieux.

Le Monde avec AFP

Publié le 27 septembre 2016 à 11h19, modifié le 27 septembre 2016 à 11h19

Temps de Lecture 1 min.

Vue partielle des anciens abattoirs de Marseille, prise le 22 novembre 2011 dans le quartier Saint-Louis, où devait se construire la future grande mosquée de Marseille.

La Mairie de Marseille va résilier le bail du terrain sur lequel devait être construite la grande mosquée de la ville, un projet déjà moribond faute de financements, affirme La Provence mardi 27 septembre.

« Si la Ville résilie ce bail, c’est qu’elle en a l’obligation. Sinon, elle sera responsable sur ses fonds propres devant le trésorier-payeur général », explique dans le quotidien régional l’adjointe à l’urbanisme Marie-Agnès Caradec. Le projet, lancé il y a presque dix ans, n’a pas dépassé le stade de la première pierre.

La ville avait consenti un bail emphytéotique d’une durée de cinquante ans à l’association La Mosquée de Marseille, porteuse du projet, pour un terrain de 8 000 m2 sur le site des anciens abattoirs du nord de la ville, dans le 15e arrondissement.

Trois millions d’euros manquants

Selon le journal, plusieurs motifs sont évoqués pour la rupture du bail, notamment un permis de construire désormais caduque – le bâtiment aurait dû être livré en septembre – et un défaut de paiement du loyer. Mme Caradec évoque, elle, « une association qui n’a pas rempli ses devoirs ».

En 2010, après avoir réglé des problèmes de parking – le projet initial n’en avait pas prévu –, la première pierre avait été posée. Et le chantier avait été officiellement lancé en 2013. Mais faute de financement et sur fond de dissensions au sein de l’association porteuse du projet aux côtés de la mairie, il n’a jamais réellement commencé.

Aujourd’hui, le terrain est à l’abandon et le bâtiment actuel, destiné à la destruction, n’est toujours pas rasé. Selon le responsable de l’association Abderrahmane Ghoul, cité par La Provence, l’association est en règle, mais exsangue financièrement, et elle n’a pas les moyens de commencer le chantier. « Il nous faudrait au minimum 3 millions d’euros pour raser le bâtiment et lancer le chantier. Les particuliers ne donnent que s’ils voient les choses avancer », regrette l’imam.

Le Monde avec AFP

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