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Quand Marion Maréchal-Le Pen compare les migrants à de la "poussière"

Marion Maréchal-Le Pen, ici en décembre dernier.
Marion Maréchal-Le Pen, ici en décembre dernier. © REUTERS/Jean-Paul Pelissier
La Rédaction , Mis à jour le

Sur BFM TV mardi matin, Marion Maréchal-Le Pen a évoqué le démantèlement du camp de migrants de Calais déclarant que «le problème c'est qu'on va éparpiller la poussière».

Des migrants comparés à de la «poussière». Mardi matin, sur BFM TV , Marion Maréchal-Le Pen s’est exprimée sur la «Jungle de Calais», regrettant qu'il ait «fallu attendre la campagne présidentielle» pour que François Hollande annonce son démantèlement .

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Pour la députée FN, «le problème c'est qu'on va éparpiller la poussière». «C'est une façon de parler»,s’est-elle défendue face à un Jean-Jacques Bourdin outré. «Vous ne connaissez pas l'expression "cacher la poussière sous le tapis"? », a-t-elle expliqué. «Vous cachez les migrants sous le tapis, vous. Parce que c'est ce que vous pensez! On ne rit pas avec ça. Des hommes, des femmes et des enfants, on ne les traite pas de poussières», lui a répondu le journaliste.

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«Le problème» a poursuivi Marion Maréchal-Le Pen, «c'est que nous allons éparpiller ces populations partout sur le territoire français pour que la Jungle de Calais ne soit plus visible, sauf qu'il continuera à y avoir une immigration clandestine massive». 

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Jean-Marie Le Pen les compare lui à des "poubelles"

De son côté Jean-Marie Le Pen, son grand-père, a comparé les migrants à des «poubelles». Dans une vidéo publiée sur son site, Jean-Marie Le Pen a déclaré qu’il «est inadmissible que les autorités belges puissent venir déposer leurs migrants, comme on déposerait des poubelles, dans notre pays».

Le co-fondateur du Front national, exclu de ce parti, fait référence à l’arrestation par la police française de deux policiers belges, à Nieppe, ville frontalière. Ils étaient au volant d'un de leurs fourgons dans lequel se trouvaient treize migrants, dont trois mineurs, de nationalité afghane et irakienne, qu'ils venaient de déposer en rase campagne. L'affaire avait tourné à l'incident diplomatique entre la France et la Belgique. 

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Lire aussiCouac diplomatique après l'arrestation de policiers belges conduisant des migrants en France

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