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Une épicerie solidaire pour les étudiants ouvre à Paris

Face au coût élevé de la vie dans la capitale, la 14e Agoraé ouvre ses portes, afin d’offrir services et activités aux étudiants en situation de précarité.

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Publié le 23 septembre 2016 à 12h50, modifié le 23 septembre 2016 à 13h05

Temps de Lecture 1 min.

L’Agoraé d’Amiens : un lieu convivial d’échanges pour les étudiants en même temps qu’une épicerie solidaire avec une offre de services.

Une épicerie solidaire, également lieu d’échanges, de débats et de services associatifs : l’Agoraé de Paris a été inaugurée dans le 13e arrondissement, jeudi 22 septembre, au cœur du nouveau quartier universitaire sur les quais de Seine, au 15, rue Jean-Antoine-de-Baïf, à quelques encablures de l’université Paris-VII-Denis-Diderot ou de l’Inalco. Il s’agit du quatorzième espace en France de ce réseau développé par la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), une des deux principales organisations syndicales étudiantes, avec de nombreux partenaires – municipalité, réseau des épiceries solidaires Andes (acronyme d’Association nationale de développement des épiceries solidaires), mutuelle Macif, fondations d’entreprises Banques populaires ou Monoprix, Carrefour…

Cette ouverture parisienne souligne en creux la précarisation des étudiants, notamment à Paris, car la vie y est plus chère, en particulier les loyers. Si bien qu’un étudiant parisien a besoin, en moyenne, de 1 100 euros par mois pour subvenir à ses besoins, contre 680 euros à Brest, d’après les indicateurs de la rentrée publiés par la FAGE. Et selon une enquête menée par le réseau Agoraé auprès de 2 495 étudiants parisiens en 2012, 12 % des étudiants déclarent ne pas pouvoir manger à leur faim, et 3 % ont déjà eu recours à une structure d’aide alimentaire. Selon la FAGE, « l’aide alimentaire classique est fuie des étudiants, jugée trop stigmatisante et peu adaptée (horaires, éloignement des campus, etc.) ».

Les Agoraé donnent ainsi accès à des produits de première nécessité à prix réduit, sur critères sociaux. Mais aussi à d’autres prestations visant à améliorer le « bien-être » des étudiants : permanences juridiques, aide au départ en vacances, accès à la culture, accompagnements psychologiques, conseils de nutritionnistes… ainsi que des animations, comme des bibliothèques participatives, des cours de cuisine, d’instruments de musique, des visites culturelles ou encore l’organisation de conférences thématiques.

Créé en 2011 à Lyon, le réseau Agoraé est en plein développement. Des ouvertures sont prévues au cours de cette année universitaire, à Créteil ou à Clermont-Ferrand, et nombre d’autres sont à l’étude. Depuis février 2016, plus de 3 000 étudiants bénéficient d’une aide alimentaire par le biais d’une de ces Agoraé. Le 31 août, le réseau a été l’un des lauréats de la dernière édition de « La France s’engage », dispositif porté par l’Elysée pour développer des projets d’innovations sociale.

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