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Hollande-Trierweiler : le retour des "sans-dents"

Parmi les confidences recueillies auprès du président de la République par les journalistes Fabrice Lhomme et Gérard Davet, figure l'épisode des "sans-dents". Face aux journalistes, le chef de l'Etat a assuré qu’il avait prononcé le terme avec empathie. Son ancienne compagne publie mercredi ce qu'elle présente comme étant un message de François Hollande dans lequel le ton est plutôt moqueur.

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Valérie Trierweiler a publié mercredi sur Twitter ce qu'elle présente comme étant un message envoyé par François Hollande en 2005.
Valérie Trierweiler a publié mercredi sur Twitter ce qu'elle présente comme étant un message envoyé par François Hollande en 2005. © Reuters

Entre Valérie Trierweiler et François Hollande, le chapitre des "sans-dents" n'est visiblement pas clos. Dans son livre Merci pour ce moment paru en septembre 2014 , l'ancienne compagne du président de la République assurait que ce dernier utilisait cette expression pour désigner les personnes pauvres. Un épisode sur lequel est revenu le chef de l'Etat face aux journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme, qui publient jeudi Un président ne devrait pas dire ça.

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Selon les journalistes, François Hollande a confirmé qu'il s'agissait bien de ses propres mots, utilisés selon lui avec empathie. "Je lui ai dit : Je vois des gens qui viennent vers moi dans les manifestations, ce sont des pauvres, ils sont sans-dents", leur a-t-il dit, qualifiant de "trahison" la publication de ses propos par son ancienne compagne. Mais selon Valérie Trierweiler, le ton de François Hollande n'était pas vraiment empathique. La journaliste a publié mercredi sur Twitter ce qu'elle présente comme étant un message de François Hollande, daté de mai 2005.

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Dans ce message, François Hollande fait allusion à Bernardette Chirac et au canton de la Corrèze, où elle était à l'époque conseillère générale.

En septembre 2014, alors que François Hollande se disait "blessé" par ce "mensonge" de son ancienne compagne, Valérie Trierweiler avait assuré détenir des preuves , ayant conservé "des dizaines de SMS". Des preuves qu'elle a décidé de publier deux ans plus tard.

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"Chacun pourra en faire l'exégèse quand il veut"

Interrogé lors de son point de presse hebdomadaire, Stéphane Le Foll s'est d'abord refusé à commenter davantage cette information avant qu'un journaliste ne lui tende son portable pour lui montrer les tweets de Valérie Trierweiler. "Dans quel contexte, comment c'est écrit, ça sort comme ça, franchement, est-ce que ça remet en cause ce qui a été dit?", s'est-il interrogé. "Chacun pourra en faire l'exégèse quand il veut mais moi, franchement, ce que vous me montrez là est plutôt une manière d'alimenter le débat", a enchaîné le porte-parole du gouvernement.

Lire aussi : Trierweiler, le miroir trouble de ses années Hollande

Source: leJDD.fr

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