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Irak : Paris confirme qu’un drone piégé a blessé deux membres des forces spéciales françaises à Erbil

Le gouvernement français a confirmé, mercredi, cette attaque. L’engin, qui a aussi tué deux peshmergas kurdes, aurait été envoyé par un groupe lié à l’organisation Etat islamique, un mode d’action inédit contre les forces françaises.

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Publié le 11 octobre 2016 à 11h48, modifié le 12 octobre 2016 à 13h00

Temps de Lecture 1 min.

Dans la base des pershmergas Zeravani sous le commandement du général Sirwan Barzani, situé dans le village de Kanhash, (Sud Est de Mossul), repris à Daesh, mi août 2016.

Deux membres des forces spéciales françaises ont été blessés à Erbil, en Irak, par l’explosion d’un drone, a confirmé, mercredi 12 octobre, Stéphane Le Foll, qui s’exprimait en tant que porte-parole du gouvernement français.

Ces deux commandos parachutistes de l’air français étaient déployés auprès des peshmergas (combattants kurdes). Ils ont été très grièvement blessés, dimanche 2 octobre.

Jusqu’à mercredi, aucune communication officielle n’avait été faite sur cet évènement. L’état-major n’avait pas souhaité confirmer cette information obtenue par Le Monde et plusieurs autres médias.

La Task Force Hydra, engagée à Erbil – la capitale du Kurdistan irakien – depuis deux ans auprès des combattants kurdes contre l’organisation Etat islamique (EI), relève des forces spéciales.

Les deux militaires concernés appartiennent au CPA-10 basé à Orléans-Bricy. Ils ont été aussitôt rapatriés en France pour être soignés à l’hôpital militaire de Percy-Clamart. L’un d’eux serait entre la vie et la mort. La discrétion du ministère de la défense tient au souci de protéger les familles des soldats, mais pourrait aussi, dans ce cas précis, être liée aux moyens employés pour cette attaque.

Mode d’action inédit

Les deux commandos ont été touchés par un drone volant piégé, envoyé par un groupe lié à l’EI, dans des circonstances qui restent à préciser. Les militaires auraient intercepté le drone, avant que celui-ci explose à terre. Ce mode d’action contre des forces françaises est en tout état de cause inédit.

Peshmergas membres des Zeravani, non loin de la base militaire de Khazir. L'armée irakienne installe en face une nouvelle base militaire.

Deux peshmergas qui étaient avec les commandos ont été tués. D’autres blessés français plus légers seraient à déplorer. Selon les blogs Le Mamouth et Lignes de défense de Ouest-France, une dizaine de soldats français, dont certains appartenant au 1er RPIMA (un autre régiment de forces spéciales, basé à Bayonne), ont été évacués.

Les forces françaises déployées en opérations viennent d’être touchées par une série d’incidents. Mercredi 5 octobre, un lieutenant-colonel de l’armée de l’air a perdu la vie à Conakry, en Guinée, dans un accident d’avion qui a tué également son copilote guinéen. Par ailleurs, selon les informations de RFI confirmées cette fois par l’état-major des armées, un véhicule de la force « Barkhane » a sauté sur un engin explosif improvisé (IED) dans la localité d’Abeïbara, dans le nord du Mali, dimanche 9 octobre. L’accident a blessé légèrement six soldats.

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