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«Dieselgate»VW pourrait supprimer 25'000 postes sur 10 ans

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Le groupe automobile allemand pourrait supprimer jusqu'à 25'000 postes sur les dix prochaines années par le biais des départs en retraite.

Ce plan contribuerait aux économies annoncées pour relancer la marque VW après le scandale du «Dieselgate».

La direction et les représentants du personnel ont entamé en juin des discussions sur la réduction des coûts et la transition annoncée vers la voiture électrique. De ce point de vue, les départs en retraite semblent la piste privilégiée du côté des salariés.

«Nous avons l'immense avantage d'avoir des baby-boomers dans la pyramide des âges», a déclaré Bernd Osterloh, le président du conseil d'entreprise, au quotidien Handelsblatt, des propos qu'a ensuite confirmés le conseil. «C'est pourquoi nous pouvons aussi dire que l'emploi des salariés de Volkswagen est sécurisé.»

De fait, plusieurs dizaines de milliers de salariés du groupe nés durant les années 1950 et 1960 arriveront à l'âge de la retraite au cours des années à venir. VW s'est refusé à tout commentaire sur le chiffre de 25'000 avancé par Osterloh, qui équivaut à environ 20% des effectifs allemands du groupe.

Réduire massivement les coûts

Pour les analystes, ces 25'000 départs généreraient des économies substantielles, mais ils devraient être complétés par une réduction des coûts d'approvisionnement et de recherche-développement.

«VW n'a pas d'autre choix que de réduire massivement ses coûts s'il veut se remettre sur pied», dit Arndt Ellinghorst, d'Evercore ISI, qui chiffre à 22 milliards d'euros (23,7 milliards de francs) environ les économies à réaliser.

Il estime que la marque VW pourrait récupérer jusqu'à 2,5 milliards d'euros par le biais de départs en retraite anticipés, un montant à comparer au bénéfice d'exploitation d'environ deux milliards attendu pour 2016, après 2,1 milliards en 2015.

Un terrain d'entente

Il semble que direction et syndicats aient trouvé un terrain d'entente pour réduire les effectifs par le biais des départs en retraite, ont déclaré à Reuters deux sources proches des discussions mercredi, ajoutant que des désaccords persistaient sur plusieurs autres points.

L'une des sources a précisé que la direction voulait réduire les effectifs d'encadrement, commerciaux, de marketing et administratifs, qui représentent environ deux tiers des 60'000 emplois à Wolfsburg. VW s'est refusé à tout commentaire.

ats