Un travailleur belge sur sept sous le seuil de pauvreté

Travailler ne protège pas nécessairement de la pauvreté. Interrogées par Solidaris dans une enquête en collaboration avec RTL-Info et Le Soir, 40 % des personnes qui ont un emploi assurent avoir du mal à boucler leurs fins de mois et sont dans l’incapacité d’épargner.

Pour autant, cela ne veut pas dire que près d’un travailleur sur deux se retrouve dans une situation de pauvreté objective. Deux tiers des travailleurs se sentant dans une situation difficile vivent avec un revenu au-dessus du seuil de pauvreté, évalué par l’Institut du développement durable à 1.250 euros/mois. Mais parmi ceux qui n’arrivent pas à mettre d’argent de côté tout en travaillant, ils sont un sur sept à vivre sous ce seuil.

De plus, 3 % de la population active dit s’en sortir « de plus en plus difficilement » et « craint de basculer dans la précarité ». Il suffit d’un coup dur pour basculer. Un peu plus d’un travailleur qui vit sous le seuil de pauvreté sur quatre dit avoir été victime d’un accident ou d’une maladie grave. L’équilibre tient à peu de chose.

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