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Le Vatican appelle à ne plus financer Amnesty International, accusée de promouvoir l'avortement

Un cardinal de l'Eglise catholique a appelé les fidèles à ne plus soutenir financièrement l'organisation de défense des droits de l'homme, coupable à ses yeux d'être sous l'influence de "lobbies pro-avortement".

Le Monde avec AFP

Publié le 14 juin 2007 à 08h41, modifié le 19 novembre 2007 à 18h11

Temps de Lecture 1 min.

Le Vatican a appelé les catholiques de ne plus soutenir financièrement l'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International, en raison du récent engagement de celle-ci en faveur de la dépénalisation de l'avortement, ajoutant, dans un communiqué diffusé mercredi 13 juin, que l'Eglise catholique suspendrait également ses "contributions financières"  à l'organisation.

Pour le cardinal Renato Martino, président du conseil pontifical Justice et Paix, ce geste est la "conséquence inévitable" de la "volte-face" qu'aurait opéré l'ONG sur l'avortement. "Il est extrêmement grave qu'une organisation méritante comme Amnesty International se plie aux pressions de ces lobbies, a-t-il déploré, faisant allusion aux lobbies pro-avortement qui continuent leur propagande dans le cadre de ce que Jean Paul II appelait 'la culture de mort'."

TOUT AVORTEMENT EST ASSIMILÉ À UN MEURTRE

A Rome, le porte-parole de l'ONG, Riccardo Noury, a précisé que qu'Amnesty ne recevait aucun versement "ni du Vatican, ni d'aucune organisation catholique" ni d'ailleurs d'aucune organisation, afin de préserver son indépendance. Geneviève Sevrin, présidente de la section française, a pour sa part souligné qu'Amnesty "n'a pas appelé à la libéralisation de l'avortement", mais à "sa dépénalisation". Cette distinction n'est pas prise en compte par le Vatican, pour lequel tout avortement est assimilé à un meurtre.

En 1996, le Vatican avait déjà pris une décision similaire, suspendant une aide financière à hauteur de 2 000 dollars par an en faveur de l'Unicef, le fonds des Nations unies pour l'enfance, qu'il avait également accusé de promouvoir l'avortement. A l'époque, l'Unicef diffusait dans les camps des réfugiés du monde entier une information sur un spermicide post-coïtal à destination des jeunes femmes ou des adolescentes victimes de viol.

Le Monde avec AFP

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