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Dans un face-à-face très tendu, Nadine Morano a tenté vendredi dans la ville de Toul d'empêcher l'homme d'affaires algérien Rachid Nekkaz de payer l'amende d'une femme verbalisée pour port du niqab. Seul et à pied, Rachid Nekkaz, qui avait annoncé le réseau social Facebook sa venue dans les terres de Nadine Morano, est arrivé au centre des finances publiques vers 15 heures, portant un foulard représentant le drapeau algérien. Ce promoteur immobilier, adepte des coups médiatiques, a brandi une enveloppe contenant « un chèque » pour payer la « 1 170e amende d'une citoyenne française » verbalisée pour port du niqab, a-t-il affirmé, tout sourire. Quand Rachid Nekkaz a voulu entrer dans les locaux de l'hôtel des impôts, Nadine Morano a cherché à s'interposer en faisant barrage avec son corps.
L'altercation, signalée par la direction de l'hôtel des impôts, a déclenché l'intervention de la police qui a demandé à Nadine Morano de s'écarter pour laisser passer M. Nekkaz, sous le regard de contribuables interloqués. « Ne me touchez pas », s'est exclamée l'eurodéputée qui a invoqué son « immunité parlementaire » d'eurodéputée, avant de fustiger l'intervention de la police. « Même la police fait en sorte d'ouvrir la voie à Rachid Nekkaz, je ne pensais pas que la France tomberait si bas », a commenté Nadine Morano.
L'Etat de droit c'est ça...Rachid Nekkaz entre dans la trésorerie de Toul sous protection policière sur ordre du Préfet et de Cazeneuve. pic.twitter.com/iuwXrKRKuo
— Nadine Morano (@nadine__morano) 14 octobre 2016
« Je ne représente aucun trouble à l'ordre public »
Accompagnée d'une vingtaine de sympathisants, Nadine Morano s'était installée dès 14 heures sur le perron de l'hôtel des impôts pour s'opposer à Rachid Nekkaz. De vifs échanges ont alors fusé entre l'eurodéputée et l'homme d'affaires algérien. Décontracté, Rachid Nekkaz a proposé à Nadine Morano de lui serrer la main, mais cette dernière a refusé, disant ne pas serrer la main de « quelqu'un qui méprise la loi française ». À l'occasion de sa venue à Toul, Rachid Nekkaz avait invité Nadine Morano à déjeuner, mais cette dernière avait décliné. « Je ne représente aucun trouble à l'ordre public », a lancé Rachid Nekkaz qui a affirmé s'inscrire dans une « position voltairienne et pacifiste », répétant être « opposé à titre personnel au port du niqab ». « Vous détournez la loi. (...) Personne n'est dupe de la manière dont vous êtes en train de répandre l'islam en France », lui a rétorqué l'eurodéputée, qui réclame « l'expulsion immédiate » de Rachid Nekkaz et « le blocage de ses comptes bancaires ». Rachid Nekkaz a ensuite pu quitter l'hôtel des impôts par une autre porte de sortie. Promoteur immobilier, Rachid Nekkaz affirme mener un combat au nom du « respect des libertés fondamentales ». La loi « interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public », promulguée le 11 octobre 2010 par le président Nicolas Sarkozy, punit d'une amende pouvant aller jusqu'à 150 euros le port du niqab (voile qui ne montre que les yeux) ou de la burqa (qui les cache derrière un tissu à mailles). Dans l'entourage du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, on rappelle qu'un amendement a été introduit par le gouvernement au projet de loi « égalité et citoyenneté », visant à interdire le paiement des amendes par des tiers, « pour permettre de sanctionner ce genre de pratiques ». Cet amendement a été voté au Sénat vendredi matin.
Ou comment perdre toute crédibilité.
Voila un art dont la france excelle.
Une autre discipline parfaitment métrisé : trahison.
Ou donc les francais ont appris ce double jeux... Hum.
Cet individu n'a rien à faire en France. Il faut l'expulser avec interdiction de revenir. Tout simplement.
Personne ne s'étonne que Cazeneuve le laisse entrer. Ce n'est pas la première fois que ce ministre trahit son propre pays.
Les femmes intégralement voilées et les Nekkaz ne doivent bénéficier d'AUCUNE immunité.
Mais comment, AUJOURD'HUI empêcher LEGALEMENT les Nekkaz de défier la république ?