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Présidentielle américaine, J – 23 : Donald Trump instille l’idée d’une élection truquée

Le candidat républicain continue d’accuser le système électoral et les médias, tout en proposant un contrôle antidopage à Hillary Clinton.

Le Monde

Publié le 16 octobre 2016 à 05h50, modifié le 16 octobre 2016 à 13h44

Temps de Lecture 3 min.

Donald Trump en campagne à Portsmouth ( New Hampshire ) le 15 octobre 2016.
  • Le fait du jour

Le candidat républicain, Donald Trump, a de nouveau instillé le doute sur la sincérité de l’élection présidentielle du 8 novembre, samedi 15 octobre, à l’occasion d’un discours prononcé dans le New Hampshire. « L’élection est truquée par des médias corrompus qui mettent en avant des allégations complètement fausses et des mensonges éhontés, afin de la faire élire », a lancé le magnat de l’immobilier, « nous ne laisserons pas cela se passer », a-t-il martelé sur un ton quasi insurrectionnel, relayé par certains de ses soutiens.

Ces accusations contre le système électoral ne sont pas nouvelles. M. Trump avait d’ailleurs vivement critiqué l’organisation des primaires républicaines, qu’il avait pourtant remportées. Vendredi, dans l’Ohio, le président Barack Obama s’était déjà élevé contre ces suspicions. « Dans une démocratie, vous participez à une élection, et si vous perdez, vous félicitez votre adversaire et vous allez de l’avant », avait-il dit. « La participation à la vie démocratique, et en particulier aux élections, devrait être encouragée au lieu d’être affaiblie ou discréditée parce qu’un candidat a peur de perdre », a réagi Robby Mook, le directeur de campagne de la candidate démocrate, Hillary Clinton.

  • La vidéo du jour

« Les athlètes doivent passer un contrôle antidopage, je pense que nous devrions passer un test antidopage avant le débat. »

A quatre jours du troisième et dernier débat présidentiel, prévu le 19 octobre, le candidat républicain à l’élection présidentielle, Donald Trump, a lancé une attaque inattendue à l’encontre de sa rivale démocrate, Hillary Clinton. « Je ne sais pas ce qui se passe avec elle : au début de son dernier débat, elle était gonflée à bloc. A la fin, elle pouvait à peine rejoindre sa voiture », a-t-il lancé à Portsmouth, dans le New Hampshire. M. Trump et son équipe assurent fréquemment que la démocrate n’a ni l’énergie ni la santé requises pour exercer la fonction présidentielle.

  • La citation du jour

« C’est le discours politique le plus réussi que j’ai entendu depuis Ronald Reagan. Cela me tue de le dire. »

Glenn Beck, ancien héraut du mouvement ultra-conservateur du Tea Party, a rendu un hommage inattendu, samedi 15 octobre, sur son compte Twitter, au discours prononcé deux jours plus tôt par Michelle Obama en réaction aux propos obscènes vis-à-vis des femmes tenus par le candidat républicain Donald Trump, dans un enregistrement de 2005.

  • Le chiffre du jour

Trois discours

Le site WikiLeaks a publié, samedi 15 octobre, de nouveaux courriers électroniques dérobés à John Podesta, le président de la campagne de la candidate démocrate, Hillary Clinton. Ces courriers comportent les trois discours prononcés par Mme Clinton en échange de milliers de dollars, devant de grandes banques de Wall Street. Comme les courriers électroniques précédents, ils ne comportent cependant pas, selon l’agence de presse Associated Press, de révélations fracassantes.

  • Le sondage du jour

Une étude du Pew Research Center publiée le 14 octobre met en évidence le réflexe légitimiste des électeurs américains. Une écrasante majorité estime que le perdant ou la perdante de l’élection du 8 novembre devra reconnaître sa défaite, alors que le candidat républicain, Donald Trump, commence à dénoncer « une élection truquée ».

Quelle attitude pour le perdant du 8 novembre?
Les accusations d'élection truquée avancées préemptivement par le candidat républicain à la présidentielle, Donald Trump, se heurtent pour l'instant à un réflexe légitimiste au sein de l'électorat américain
  • A suivre

La campagne du candidat républicain à l’élection présidentielle du 8 novembre, Donald Trump, a rompu les liens, samedi 15 octobre, avec le président du Grand Old Party dans l’Ohio, Matt Borges. L’Etat est pourtant stratégique, mais le gouverneur de l’Ohio, John Kasich, ne soutient pas non plus le magnat de l’immobilier. Cette brouille pourrait compliquer la tâche de M. Trump dans ce « swing state », puisqu’il ne dispose pas d’une « machine » électorale capable de mobiliser les électeurs le jour du vote, contrairement à sa rivale démocrate, Hillary Clinton.

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