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Police-Justice

Mantes-la-Jolie: des policiers attaqués par des jeunes après être tombés dans un guet-apens

Des policiers ont été pris dans un guet-apens suivis d'échauffourées avec une centaine de jeunes dans le quartier sensible du Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie, dans la nuit de samedi à dimanche.

Jets de cocktails Molotov et projectiles. Voilà ce à quoi ont dû faire notamment face des policiers pris dans un guet-apens suivis d'échauffourées avec une centaine de jeunes dans le quartier sensible du Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines, dans la nuit de samedi à dimanche. Aucun blessé n'est à déplorer et, pour le moment, aucune interpellations n'a eu lieu.

Les auteurs des violences recherchés

Samedi, vers 22h30, la police est appelée dans la cité. Il s'agit, en fait, d'une fausse alerte à une "voiture brûlée". Sur place, les agents de la brigade anticriminalité (BAC) font face à une centaine de jeunes qui s'en prennent à leur véhicule. "Heureusement, sans parvenir à y mettre le feu", d'après la source policière. Les renforts reçoivent le même traitement à leur arrivée. Malgré l'obscurité, la cinquantaine de policiers réussit à repousser le groupe de jeunes grâce à des tirs de Flash-Ball et de grenades lacrymogènes.

La jeunes se rendent ensuite sur la dalle su Val-Fourré pour s'en prendre, cette fois, au bâtiment annexe de la mairie, brisant les vitres à coups de jets de projectiles. La police parvient alors à les disperser avant qu'ils ne puissent pénétrer dans le bâtiment, vers 1h00 du matin.

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a salué ce dimanche dans un communiqué le "professionnalisme", le "courage" et le "sang-froid" des policiers mobilisés, "qui ont su rétablir l'ordre public face à une centaine d'individus violents" et "repousser les assaillants" sans faire de blessé. Les auteurs de ces violences sont, en tout cas, recherchés. L'enquête a été confiée au commissariat de Mantes-la-Jolie.

La semaine dernière, trente-cinq kilos de résine de cannabis avaient été saisis dans ce quartier. "Les violences urbaines sont peut-être en lien avec ça", selon la source policière. 

la rédaction avec AFP