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Patrons les plus performants : les Français au classement mondial 2016

+ VIDEO - Comme tous les ans, la « Harvard Business Review » a établi son classement 2016 des « Best-Performing CEOs ». La première marche du podium reste occupée par le patron danois de Novo Nordisk, Lars Rebien Sørensen, tant pour ses performances financières qu’en matière de RSE.

La « Harvard Business Review » a identifié 10 patrons français dans son palmarès mondial 2016 des CEOs les plus performants. De gauche à droite, en commençant par le haut : Bernard Arnault, ( LVMH), Benoît Potier (Air Liquide), Jacques Aschenbroich (Valeo), Martin Bouygues, Maurice Lévy (Publicis), Jean-Paul Ago (L’Oréal), Xavier Huillard (Vinci), Gilles Schnepp (Legrand), Jean-Paul Clozel (Actelion), et Michel Landel (Sodexo).
La « Harvard Business Review » a identifié 11 patrons français dans son palmarès mondial 2016 des CEOs les plus performants. Excepté Pierre Nanterme (Accenture), tous figurent sur cette photo, de gauche à droite, en commençant par le haut : Bernard Arnault (LVMH), Benoît Potier (Air Liquide), Jacques Aschenbroich (Valeo), Martin Bouygues, Maurice Lévy (Publicis), Jean-Paul Agon (L’Oréal), Xavier Huillard (Vinci), Gilles Schnepp (Legrand), Jean-Paul Clozel (Actelion), et Michel Landel (Sodexo). (Montage Sipa)

Par Valerie Landrieu

Publié le 19 oct. 2016 à 10:31Mis à jour le 19 oct. 2016 à 11:10

Dans le palmarès mondial 2016 des CEOs, les plus performants établi par la « Harvard Business Review » (« HBR »), le Danois Lars Rebien Sorensen reste le grand gagnant. Quasi inconnu avant le classement 2015, le patron du groupe pharmaceutique Novo Nordisk se distingue tant pour le critère des performances ­financières (6e du classement) que celui de la RSE (32e).

Une méthodologie affinée
L’année dernière, la HBR avait revu sa méthodologie, et pondéré les performances financières avec des évaluations relevant de la mise en œuvre d’une politique sociale et environnementale, et intervenant à hauteur de 20% de la note finale. Une démarche qui avait fait chuter Jeff Bezos d’Amazon, tenant de la première place du podium depuis plusieurs années. Cette année, pour établir son classement, la revue s’est appuyée sur les notes de « sustainalytics » (analystes experts en développement durable), fournisseur d’évaluations RSE à l’attention des investisseurs institutionnels, mais aussi de CSRHub, une entité qui recueille et agrège les données RSE avec l’objectif annoncé d’aider les entreprises à comprendre ce qu’elles peuvent améliorer en la matière. La philosophie générale du classement reste la même : les dirigeants sont jugés sur les résultats qu’ils ont produits sur l’ensemble de leur mandat, avec une volonté d’objectivation.

Les Français au classement

Les 11 Français qui faisaient déjà partie du top 100 l’année dernière ont tous amélioré leur positionnement. Bernard Arnault, PDG du groupe de luxe LVMH (propriétaire des « Echos »), septième dans le classement général, arrive, dans cette édition 2016, au premier rang des patrons tricolore, grâce à la solidité des performances financières (20e dans le classement financier, 257e dans le classement Sustainalytics, 236e dans le classement CSRHub). Suivent 10 autres : Benoît Potier chez Air Liquide à la 9e place, Jacques Aschenbroich (10e place) chez Valeo, Martin Bouygues (15e place), Maurice Lévy chez Publicis (31e place), Jean-Paul Agon chez L’Oréal (47e), Xavier Huillard chez Vinci (48e) , Gilles Schnepp chez Legrand (56e), Jean-Paul Clozel (59è), co-fondateur et dirigeant du suisse Actelion, Michel Landel (61è) chez Sodexo et Pierre Nanterme (77e) chez Accenture.

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Consulter le classement

Volatilité et pression des investisseurs activistes

Le contexte de ce palmarès ? Interrogé par la « Harvard Business Review », le deuxième dirigeant du classement, le britannique Martin Sorrell, à la tête de WPP, le plus important réseau d’agences de publicité et de communication au monde, explique que le principal défi auquel les dirigeants sont aujourd’hui confrontés est la volatilité qui découle notamment des questions géopolitiques, – Brexit, Moyen- Orient, Chine, élection américaine – et de la pression croissante des investisseurs activiste axés sur les résultats à court terme. Evoquant une durée moyenne des mandats de PDG dans le S&P500 et le FTSE 100 de l’ordre de six à sept ans, Martin Sorrell, depuis trente ans aux commandes, estime qu’il s’agit d’une durée trop brève. Et indique, à l’occasion, que son successeur viendra très probablement de l’interne.

Lire l'édito de Laurent Guez : Championnat du monde des CEO 

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