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France

L'un des cerveaux du 13-Novembre est-il un ancien de l'armée française?

Le Centre d’analyse du terrorisme estime que l’un des donneurs d’ordre des attentats du 13 novembre était un ancien militaire français répondant au nom de guerre d’Abou Souleyman. Son directeur, le chercheur Jean-Charles Brisard, évoque des sources américaines. Selon nos informations, Abdelilah Himich dit Abou Souleyman a rejoint la Syrie quatre ans après avoir quitté l’armée. L’homme serait aujourd’hui à la tête d’un important groupe de combattants étrangers, mais pas forcément le commanditaire des attaques de Paris. L’armée française ne confirme d'ailleurs pas les informations.

Un soldat français patrouille aux abords de la tour Eiffel à Paris, le 15 novembre 2015.
Un soldat français patrouille aux abords de la tour Eiffel à Paris, le 15 novembre 2015. AFP PHOTO / FRANCOIS GUILLOT
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Dans les rangs de l'armée de terre, Abdelilah Himich n'est pas un inconnu. Au sein de la Légion étrangère, il était secrétaire-conducteur, un poste subalterne. Himich a servi en Afghanistan et a reçu pour cela la médaille de l’Otan. Une distinction presque automatiquement accordée en fin de contrat.

L’armée française confirme : il s’est engagé en 2008 et a déserté en 2010. Et à cette époque il n’avait pas le profil d’un chef de file terroriste. « Il a porté l'uniforme à un moment chez nous, avant de se radicaliser et avant de faire d'autres choix. Aujourd'hui, nous n'avons pas de soldats qui sont engagés à l'extérieur du territoire national dans des milieux terroristes qui se sont radicalisés pendant leur service ou qui ont occupé des fonctions opérationnelles sensibles, de type artificier ou tireur d'élite », indique le général Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de terre.

Toutefois, l’armée française guette d’éventuels signes de radicalisation dès le recrutement : « L'armée de terre est une armée où l'on vit en groupe. Et donc un garçon ou une fille qui viendrait se radicaliser ne passerait pas inaperçu. Mais il faut rester vigilant. »

En sortant de l’armée, certains soldats comme Abdelilah Himich peuvent être tentés d’utiliser leur statut d’ancien militaire français pour obtenir des responsabilités opérationnelles au sein de l’EI, conclut une source militaire française.

France: d’anciens militaires parmi les jihadistes français

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