Mossoul : une bataille, zéro stratégie

Si les diverses forces engagées contre Daech sont en mesure de l'emporter militairement, aucun plan politique n'a été défini pour l'avenir de la ville.

De notre envoyé spécial à Bagdad,

S’abonner sans engagement

Les soldats de l'armée irakienne dans leur progression vers Mossoul. Eux seuls devraient entrer dans la ville, à dominante sunnite. Mais cette armée nationale reste composée majoritairement de chiites.
Les soldats de l'armée irakienne dans leur progression vers Mossoul. Eux seuls devraient entrer dans la ville, à dominante sunnite. Mais cette armée nationale reste composée majoritairement de chiites. © AFP

Temps de lecture : 5 min

L'annonce inopinée lundi du lancement de la bataille de Mossoul, « capitale irakienne » de Daech, a pris de court les chancelleries occidentales. Ainsi, jeudi, lors d'une réunion internationale organisée à Paris, le Premier ministre irakien Haider al-Abadi s'est voulu rassurant en annonçant par vidéoconférence depuis Bagdad que les forces irakiennes progressaient « plus vite que prévu » vers la deuxième ville d'Irak. En déplacement à un sommet européen à Bruxelles, François Hollande a dès lors averti que la ville de Raqqa, la « capitale » syrienne du califat, pourrait être le prochain objectif de la coalition internationale anti-Daech.

Mais au quatrième jour de l'offensive visant à déloger les soldats du califat de leur bastion irakien, et tandis que la bataille au sein m...

Cet article est réservé aux abonnés. S’identifier
La newsletter international

Tous les mardis à 11h

Recevez le meilleur de l’actualité internationale.

Votre adresse email n'est pas valide

Veuillez renseigner votre adresse email

Merci !
Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité.

À ne pas manquer

Ce service est réservé aux abonnés. S’identifier
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.

0 / 2000

Voir les conditions d'utilisation
Lire la charte de modération

Commentaires (13)

  • ACA

    La capitale du Kurdistan irakien. Le Kurdistan turc sera dans le 30 ans qui suivront aggloméré pour former le Kurdistan. Beaucoup de Français et d'Allemands croient que les immigrés turcs sont turcs. Erreur, ce sont des kurdes majoritairement et des gens qui travaillent. Pas des assistés. Donner leur une terre, le Kurdistan et vous verre la région se stabiliser. Les kurdes et les afghans sont des guerriers. Et il vaut mieux ne pas s'immiscer dans leurs affaires.

  • guy bernard

    Bonjour :
    pas toute, puisque le grand-père d'une amie, préfet, a "pris le maquis", ce qui a laissé sa famille dans un grand dénuement ; il avait été remplacé par un collabo qui a poursuivi sa carrière sans encombre.
    l’épuration en France a été light, effectivement.
    en ce qui concerne Daesh et les organisations en place, ils les ont conservées intactes et se sont contentés de les chapeauter par un de leurs membres, en continuant à assurer les services, mais à leur profit, bien entendu et en appliquant strictement leurs lois.
    cdt

  • Karl Abruti

    Celui qui conquiert le terrain le gouverne...

    Il y a fort à parier, que les Kurdes et les Irakiens seront ceux qui glaneront le plus de terrain et une fois leurs hommes sur place je ne vois pas comment les déloger ! ! Mais on est loin d'en être là...
    Le meilleurs exemple est Berlin en 1945 quand les américains ce sont empressés vers Berlin pour éviter que les Russes n'occupent toute la ville et le 8 mai à l'arrêt des opérations, chacun est devenu mettre du terrain qu'il avait conquis... Ce sont les lois du genre.