Le californien spécialiste des médecins à domicile à la demande lève 26,9 millions de dollars. « tout le monde en Amérique tombe un jour ou l’autre malade, tout le monde en Amérique va chez le docteur, et tout le monde déteste y aller » explique à Techcrunch le CEO Nick Desai.
Le service proposé est assez simple. Un patient peut obtenir un rendez-vous à domicile avec un médecin pour un montant forfaitaire de 99 dollars. Les médecins sont disponibles sept jours sur sept, de 8h00 à 20h00, même les jours fériés. La visite est garantie sous les deux heures, mais il est également possible de planifier un rendez-vous. 75 % des clients réguliers de l’entreprise utilisent cette seconde possibilité. Elle permet de choisir le praticien. Dans le premier cas, c’est le médecin le plus proche du patient qui intervient.
Lancée l’année dernière la société Heal propose son service dans l’ensemble de l’état de Californie. Elle revendique déjà la prise en charge plus de 10.000 patients. L’entreprise travaille avec 5 mutuelles privées. En novembre, la société va entrer dans le système des paiements via le système Medicare, s’ouvrant ainsi un important marché.
Des médecins comme les autres
La société assure que les médecins sélectionnés sont de la même qualité que les autres médecins utilisant le circuit classique de consultations. Mais la plus grande partie des effectifs sont des médecins qui débutent leur carrière.
Le CEO de la société mentionne également que la visite à domicile permet au médecin d’avoir un meilleur aperçu des conditions de vie des patients, et de leur environnement. De quoi aiguiser leur diagnostic.
Le Texas, état qui a interdit la télémédecine pour la médecine généraliste, est la prochaine cible de Heal. La société fait face à de nombreux compétiteurs outre-Atlantique, comme le new-yorkais Pager, ou des spécialistes de la télémédecine tels Healthtap, American Well, Doctor on Demand, MDLive, Plushcare et Teladoc précise Techcrunch. A noter que Google avait tenté de lancer un service de consultation nommé Helpouts en 2014. Il le fermait un an plus tard.
Cette levée de fond doit permettre de poursuivre le développement de sa plate-forme technique, accroître ses actions marketing tout comme la liste de ses médecins.