Sur Facebook, François Bayrou règle ses comptes avec Nicolas Sarkozy
Depuis qu’il a annoncé qu’il se déclarerait candidat si Nicolas Sarkozy remportait la primaire de la droite, François Bayrou s’attire depuis les foudres de l’ancien chef d’Etat. Dénonçant l’"obsession Bayrou" dans une longue tribune publiée sur son compte Facebook, le président du MoDem répond à Nicolas Sarkozy.
François Bayrou règle ses comptes avec Nicolas Sarkozy dans un très long texte sur Facebook. (Sipa)
Depuis 2012, Nicolas Sarkozy l’a dans le viseur. L’ancien président de la République n’a jamais digéré que François Bayrou choisisse François Hollande plutôt que lui lors du second tour de l’élection présidentielle de 2012. Alors quand l'été dernier le président du MoDem a annoncé que si Nicolas Sarkozy remportait la primaire de la droite, il se porterait candidat pour lui faire barrage, cela a été le coup de grâce pour l’ancien chef d’Etat.
Depuis cette annonce, Nicolas Sarkozy ne perd pas une occasion pour s’en prendre à François Bayrou. Encore le 23 octobre dernier, 165 élus qui soutiennent Nicolas Sarkozy se sont rassemblés autour d’une tribune publiée dans le JDD intitulée "pour une primaire de la clarté". Celle-ci reproche à François Bayrou de s’être rallié à Alain Juppé pour la primaire de la droite uniquement par opportunisme politique.
Las de ces attaques, François Bayrou a donc choisi Facebook pour régler ses comptes une bonne fois pour toutes avec l’ancien chef d’Etat. Le président du MoDem perçoit les attaques de Nicolas Sarkozy comme un signe du désespoir. Il interroge : "Comment une force qui se croit si considérable se sent-elle menacée à ce point par ce qu’elle prétend mépriser? N’y aurait-il pas là en réalité un dangereux et révélateur aveu de faiblesse?"
"Comment peut-il en arriver à cette violence de chaque minute?"
François Bayrou profite de sa tribune pour assumer une nouvelle fois son choix pour François Hollande en 2012 : "J’appartiens aux trois millions de Français qui n’étaient pas de gauche et qui ont voté contre le renouvellement du mandat de Nicolas Sarkozy. Mon vote a eu un écho, un retentissement que j’assume. En 2007, j’avais voté blanc. Mais l’exercice des cinq années de mandat et la conduite de la campagne de 2012 m’ont convaincu, comme ces millions de compatriotes, qu’une réélection du président sortant ouvrirait la porte à des dérives encore accentuées et que nous ne voulions pas voir. Et ce n’est pas parce que le quinquennat suivant a été porteur de tant de faiblesse et de tant d’errances que cela efface les raisons de notre choix."
Le président du MoDem pointe également du doigt la violence des propos de l’ancien chef de l’Etat lors de la campagne pour la primaire de la droite : "Comment quelqu’un qui a été président de la République et qui aspire à le redevenir peut-il se comporter de la sorte? Comment peut-il en arriver à cette violence de chaque minute, lâchant des insultes avec un mépris affiché, crachant sur ceux qui ne votent pas pour lui, n’hésitant pas à leur enjoindre sans crainte du ridicule de "se taire", n’hésitant pas en un moment où la sécurité est menacée et la police déstabilisée à qualifier Bernard Cazeneuve de "ce qui nous sert de ministre de l’intérieur?"
Enfin, pour répondre à la tribune des sarkozystes qui l’accusent d’opportunisme, François Bayrou explique que son soutien pour Alain Juppé s’agit au contraire d’un accord dans l’intérêt des Français : "C’est précisément ce qu’un grand nombre de Français cherche et attend : des politiques qui soient animés d’esprit civique, qui soient capables de s’unir et de se rassembler quand l’essentiel est en jeu. Et par là-même, ces millions de Français comprennent que cette entente est une promesse : une fois l’élection acquise, ils auront une garantie, le nouveau Président de la République les entendra et on les respectera."
Source: leJDD.fr
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