"Je suis toujours belle " le court-métrage en compétition pour le Nikon Festival Film
Nous pourrions toutes être sa place. Cette jeune femme qui fait une mauvaise rencontre au mauvais endroit n'est en rien de différente de nous.
Lorsqu'elle tente de repousser les deux inconnus qu'elle croise en rentrant chez elle le soir, il deviennent insistants. La tension monte immédiatement… Puis l'un deux balance le premier coup, puis le second, et elle tombe à terre.
Tu fais moins la maligne maintenant ! On va s'occuper de ton petit cul
capture d'écran court-métrage "Je suis toujours belle " Nikon Festival
Le viol, l'après
Comme dans une jeu de miroir à la Dorian Gray où la jeune femme surprend dans la glace -après le viol- le reflet de son visage éternellement tuméfié, le réalisateur nous fait entrer dans l'intimité de cette jeune femme pour qui le viol n'est que la première étape d'une long calvaire: celui de la reconstruction.
"Je suis toujours belle" nous invite à voir les séquelles profondes mais non invisibles du viol à travers les jours, les mois, voire, les années… Pour cette femme, la volonté de rester belle est un acte de courage pour dépasser le viol et avancer vers la guérison.
Armée de courage, elle ne veut pas se laisser "enlaidir" par l'acte criminel dont elle a fait l'objet:
Je suis et resterai toujours belle. Nous sommes toutes belles
Conclue t-elle
Une manière de combattre la culpabilité trop fréquente dont souffrent les victimes, et de ne pas laisser le dernier mot à ses agresseurs, qu'est la blessure psychique.
Le Nikon Film Festival
Tout le monde peut y participer ! Nikon Film Festival propose cette année d’illustrer des rencontres en moins de 140 secondes à travers un regard personnel ou historique. C'est le réalisateur Cédric Klapisch qui présidera cette année le jury.
Vous avez jusqu'au 11 janvier 2017 à midi pour soumettre votre court-métrage en compétition et concourir pour l'un des 7 Prix du Festival