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Des oliveraies totalement dépouillées

portfolio La « Xylella fastidiosa » décime la principale source de revenus des Pouilles, une des régions les plus pauvres d’Italie. Des paysages de désolation saisis par Jean-Marc Caimi et Valentina Piccinni.

Publié le 03 novembre 2016 à 09h37, modifié le 03 novembre 2016 à 09h37
  • Depuis 2013, une bactérie tueuse, la « Xylella fastidiosa », décime les oliveraies de cette région du sud de l’Italie. Une catastrophe écologique et économique dans une des parties les plus pauvres du pays. Réalisée aux environs de Gallipoli, la série « This Land Is My Land » des photographes Jean-Marc Caimi et Valentina Piccinni montre la désolation sur des exploitations où les hommes et les arbres sont frappés d’un mal qu’aucune mesure n’est, à ce jour, parvenue à endiguer. Massimo, 80 ans, oléiculteur à Acquarica del Capo, vit de sa production et d’une maigre retraite de 500 euros. Il espère mourir avant ses arbres, récemment touchés par la maladie.

    Depuis 2013, une bactérie tueuse, la « Xylella fastidiosa », décime les oliveraies de cette région du sud de l’Italie. Une catastrophe écologique et économique dans une des parties les plus pauvres du pays. Réalisée aux environs de Gallipoli, la série « This Land Is My Land » des photographes Jean-Marc Caimi et Valentina Piccinni montre la désolation sur des exploitations où les hommes et les arbres sont frappés d’un mal qu’aucune mesure n’est, à ce jour, parvenue à endiguer. Massimo, 80 ans, oléiculteur à Acquarica del Capo, vit de sa production et d’une maigre retraite de 500 euros. Il espère mourir avant ses arbres, récemment touchés par la maladie. Jean-Marc Caimi/Valentina Piccinni

  • Les vecteurs présumés de la bactérie sont des insectes de la famille des cicadelles.

    Les vecteurs présumés de la bactérie sont des insectes de la famille des cicadelles. Jean-Marc Caimi/Valentina Piccinni

  • Le mal part de la cime, descend vers le tronc puis infecte tout l’arbre. Ici, des oliviers morts puis brûlés.

    Le mal part de la cime, descend vers le tronc puis infecte tout l’arbre. Ici, des oliviers morts puis brûlés. Jean-Marc Caimi/Valentina Piccinni

  • Comme d’autres Apuliens, Renato, ancien détenu rentré au pays, reproche aux autorités italiennes d’avoir pris des mesures qui auraient aggravé le fléau.

    Comme d’autres Apuliens, Renato, ancien détenu rentré au pays, reproche aux autorités italiennes d’avoir pris des mesures qui auraient aggravé le fléau. Jean-Marc Caimi/Valentina Piccinni

  • Autour d’Ugento, commune infestée, des oliveraies semblent résister. Une hypothèse est avancée : les plantations qui recourent le moins aux pesticides et aux engrais chimiques seraient résilientes.

    Autour d’Ugento, commune infestée, des oliveraies semblent résister. Une hypothèse est avancée : les plantations qui recourent le moins aux pesticides et aux engrais chimiques seraient résilientes. Jean-Marc Caimi/Valentina Piccinni

  • Chaque semaine, les oléiculteurs élaguent les parties desséchées des arbres dans l’espoir de leur redonner de la vigueur. Une mesure qui, selon des experts, rendrait les oliviers encore plus vulnérables.

    Chaque semaine, les oléiculteurs élaguent les parties desséchées des arbres dans l’espoir de leur redonner de la vigueur. Une mesure qui, selon des experts, rendrait les oliviers encore plus vulnérables. Jean-Marc Caimi/Valentina Piccinni

  • Dans la région de Gallipoli, l’un des épicentres de la maladie, tous les oliviers de l’exploitation de Tonino, 82 ans, se meurent. Depuis qu’il ne vend plus d’huile d’olive, le retraité, dont la pension s’élève pour lui et son épouse à 600 euros, cultive des légumes pour survivre.

    Dans la région de Gallipoli, l’un des épicentres de la maladie, tous les oliviers de l’exploitation de Tonino, 82 ans, se meurent. Depuis qu’il ne vend plus d’huile d’olive, le retraité, dont la pension s’élève pour lui et son épouse à 600 euros, cultive des légumes pour survivre. Jean-Marc Caimi/Valentina Piccinni

  • Une plantation d’oliviers, parfois centenaires, ravagée en moins d’un an.

    Une plantation d’oliviers, parfois centenaires, ravagée en moins d’un an. Jean-Marc Caimi/Valentina Piccinni

  • Le sol desséché d’une oliveraie morte.

    Le sol desséché d’une oliveraie morte. Jean-Marc Caimi/Valentina Piccinni

  • « Tout argent dépensé pour sauver les oliviers ne changera plus rien. Les arbres sont condamnés », se désole cet habitant de Gemini, qui, comme de nombreux autres oléiculteurs, se sent abandonné à son sort.

    « Tout argent dépensé pour sauver les oliviers ne changera plus rien. Les arbres sont condamnés », se désole cet habitant de Gemini, qui, comme de nombreux autres oléiculteurs, se sent abandonné à son sort. Jean-Marc Caimi/Valentina Piccinni

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Depuis 2013, une bactérie tueuse, la « Xylella fastidiosa », décime les oliveraies de cette région du sud de l’Italie. Une catastrophe écologique et économique dans une des parties les plus pauvres du pays. Réalisée aux environs de Gallipoli, la série « This Land Is My Land » des photographes Jean-Marc Caimi et Valentina Piccinni montre la désolation sur des exploitations où les hommes et les arbres sont frappés d’un mal qu’aucune mesure n’est, à ce jour, parvenue à endiguer.

Photos Jean-Marc Caimi et Valentina Piccinni

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