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Nouvelle-Zélande : la secousse la « plus importante » de mémoire d’homme

Deux personnes ont été tuées dans le tremblement de terre de magnitude 7,8, a annoncé le premier ministre, John Key, lors d’une conférence de presse.

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 14 novembre 2016 à 03h58, modifié le 14 novembre 2016 à 11h23

Temps de Lecture 2 min.

Au moins deux personnes ont été tuées, lundi 14 novembre, sur l’île du Sud en Nouvelle-Zélande après un puissant séisme. La secousse de magnitude 7,8, selon l’Institut géologique américain, a déclenché une alerte au tsunami et conduit des milliers d’habitants à fuir vers des zones élevées. Des équipes de secours ont été dépêchées par hélicoptère vers la région proche de l’épicentre, à 90 km environ au nord-nord-est de Christchurch : des bâtiments se sont effondrés et des blessés seraient à déplorer.

Lors d’une conférence de presse, lundi, à Wellington, où la terre a également tremblé, le premier ministre, John Key, a livré le premier bilan du séisme. « Rien ne permet actuellement de dire que le bilan s’alourdira, mais nous ne pouvons pas l’exclure », a-t-il déclaré. « C’est la secousse la plus importante dont je puisse me souvenir à Wellington, a poursuivi M. Key. Les coûts, en termes de dégâts aux routes et aux infrastructures, vont être importants. »

Selon le ministre de la défense civile Gerry Brownlee, le bilan ne devrait plus s’alourdir. « Je pense que s’il y avait eu des blessés graves ou plus de morts, nous en aurions entendu parler maintenant », a-t-il déclaré à Radio New Zealand. « Il semble que l’infrastructure soit le plus gros problème, même si je ne veux pas minorer les souffrances (…) et la peur terrible que tellement de gens ont subies. »

Routes fissurées

De nombreux endroits du pays se retrouvent sans électricité ni téléphone, et des routes sont coupées par des glissements de terrain. En revanche, l’alerte au tsunami a été rétrogradée après l’arrivée de premières grosses vagues à Wellington, dans l’île du Nord, et à Christchurch dans celle du Sud.

A Wellington, le 14 novembre 2016.

A Christchurch, où les sirènes d’alerte au tsunami ont retenti par intermittence, trois centres d’évacuation accueillaient des habitants. La police a mis en place des barrages routiers pour empêcher les gens de regagner les zones à très basse altitude. La télévision a montré des images de routes fissurées, de bris de verre et de marchandises tombées des rayons des magasins à Wellington et dans la partie supérieure de l’île du Sud.

Les autorités ont lancé une alerte, lundi, après que le barrage de la rivière Clarence, dans le nord de l’île du Sud, a rompu : les habitants ont été enjoints à se mettre à l’abri dans des zones surélevées.

A Wellington, la capitale située à la pointe méridionale de l’île du Nord et dont les rues étaient jonchées de bris de verre, les transports publics ont été arrêtés et la population appelée à ne pas se rendre au travail lundi.

Ceinture de feu

La première secousse, survenue à seulement 23 km de profondeur, a frappé la Nouvelle-Zélande peu après minuit heure locale, lundi, réveillant nombre d’habitants et rappelant aussitôt le souvenir du tremblement de terre de magnitude 6,3 qui avait fait 185 morts en 2011 dans le secteur de Christchurch. Quelques heures plus tard, une seconde secousse de magnitude 6,2 ébranlait à nouveau le pays.

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Le pays se trouve sur la « ceinture de feu », un arc de 40 000 km de volcans et de fosses océaniques qui ceint en grande partie le Pacifique. Environ 90 % des séismes enregistrés dans le monde ont lieu dans cette région-là.

Le Monde avec AFP et Reuters

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