Temps de lecture : 2 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
La messagerie mobile WhatsApp a cessé temporairement en Europe de partager des informations avec sa maison mère Facebook à des fins publicitaires, réagissant aux inquiétudes quant à la protection des données privées de ses utilisateurs, a indiqué mardi une source proche du dossier. Cette suspension concerne le partage de données des utilisateurs européens de WhatsApp qui auraient pu être utilisées notamment pour des produits ou de la publicité ciblée sur le réseau Facebook, a précisé la source à l'Agence France-Presse. La décision a été prise après des discussions avec les autorités européennes et doit permettre d'examiner en détail les inquiétudes manifestées par ces dernières, a-t-elle précisé.
WhatsApp avait modifié cet été ses conditions d'utilisation, disant notamment préparer le terrain à l'envoi d'alertes utiles par des entreprises (en cas d'usage frauduleux de carte bancaire ou de retard d'avion par exemple). Elle avait toutefois aussi annoncé par la même occasion qu'elle allait se mettre à partager des informations avec Facebook à des fins publicitaires, ce qui lui avait valu beaucoup de critiques en Europe.
Le groupe G29, qui réunit les autorités nationales de protection de données des différents États membres de l'UE (dont la Cnil française), avait officiellement fait part de ses inquiétudes fin octobre. Dans deux courriers adressés à Facebook et à sa filiale, le G29 demandait à WhatsApp « d'arrêter le partage des données de ses utilisateurs jusqu'à ce que les garanties juridiques appropriées puissent être apportées ». Le partage d'informations est désormais réalisé « pour des finalités qui n'étaient pas incluses dans les conditions d'utilisation et la politique de confidentialité au moment où les actuels utilisateurs ont souscrit au service WhatsApp », notait le G29, qui s'inquiétait en conséquence de « la validité du consentement de l'utilisateur ». Avant d'être rachetée par Facebook en 2014, WhatsApp avait fait un argument commercial de l'absence de publicité sur son service et du fait qu'elle ne collectait pas d'informations sur ses utilisateurs.
Trop tard ! WhatsApp a déjà transféré toutes les données des utilisateurs à Facebook qui bien sûr ne va pas les supprimer... Vu que déjà WhatsApp avait le quasi monopole en Europe, toutes les données sont déjà parti...
a quand une loi européenne qui interdit de stocker des info personnels des européens en dehors de l'Union européenne ?