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Facebook, Google, Apple... la high-tech américaine se renforce à Londres malgré le Brexit

Facebook va créer 500 emplois au Royaume-Uni. Google et Apple investissent aussi dans leurs nouveaux sièges londoniens.

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Par Vincent Collen

Publié le 22 nov. 2016 à 01:01

Le Brexit ne semble pas inquiéter outre mesure la Silicon Valley. Facebook a annoncé lundi une hausse de moitié de son effectif outre-Manche, passant de 1.000 à 1.500 salariés l'an prochain dans son nouveau siège londonien. « Le Royaume-Uni est l'un des meilleurs pays pour investir dans la technologie », a assuré Nicola Mendelsohn, la patronne de Facebook pour l'Europe. Le secteur numérique représente déjà « plus de 10 % du PIB » de la Grande-Bretagne, a-t-elle souligné, « plus qu'aucun autre pays du G20 ».

Cette marque de confiance tombe à point nommé pour la Première ministre, Theresa May, qui cherche à démontrer que son pays reste « ouvert au business » malgré l'incertitude provoquée par la perspective de la sortie de l'Union européenne. Le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, qui a fait campagne pour le maintien dans l'Union, s'est félicité de l'annonce de Facebook, assurant que « l'investissement post-Brexit dans la capitale demeure solide ».

Certains secteurs ont donné des signes d'hésitation depuis le référendum du 23 juin, mais ce n'est pas le cas des plus grandes firmes technologiques américaines, qui ont multiplié les annonces depuis l'été. La semaine dernière, Google a confirmé la création de 3.000 emplois à Londres au cours des prochaines années, doublant pratiquement son effectif britannique. Un nouveau siège de plus de 90.000 mètres carrés sera construit à deux pas de la gare de Saint Pancras, un investissement de 1 milliard de livres. Apple a également décidé d'investir dans de nouveaux locaux pour regrouper ses 1.400 salariés, aujourd'hui répartis sur plusieurs sites de la capitale. Et Amazon louera plus de 40.000 mètres carrés dans un immeuble en construction à Shoreditch, le quartier de prédilection des start-up.

Le gouvernement de Theresa May s'est engagé à réduire l'impôt sur les sociétés (lire ci-dessus) et à maintenir les avantages fiscaux existants pour les entreprises qui investissent en recherche et développement. La Première ministre s'est en revanche refusée à garantir le statut des Européens résidant au Royaume-Uni, qui fera l'objet d'une négociation avec les autres Etats membres. Et l'incertitude plane sur la façon dont Londres limitera l'immigration européenne vers la Grande-Bretagne après le Brexit. Il y a là potentiellement de quoi inquiéter des entreprises ultra-cosmopolites comme Google et Facebook, mais cela ne bride pas leurs projets pour l'instant.

V. C.

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