Ce pourrait être un témoignage clé dans l’affaire du Bugaled Breizh. Dans son édition de lundi, qui manœuvrait à bord du sous-marin français le Rubis au moment du naufrage du chalutier de Loctudy, le 15 janvier 2004. Cinq marins avaient perdu la vie.

« J’ai de gros doutes »

L’officier met notamment en cause le sous-marin anglais le Turbulent, qui manœuvrait dans la zone ce jour-là. « Nous devions effectuer des manœuvres avec l’un des sous-marins anglais. Au moment du petit-déjeuner, un message est arrivé à bord, nous informant que l’exercice était annulé à la suite d’une avarie de notre partenaire du jour. Ce dernier avait déjà pris le cap de son port d’attache afin de procéder aux réparations », raconte le militaire. Ce dernier ajoute : « Le Rubis n’est pas impliqué, mais j’ai de gros doutes sur notre ami anglais ».

Ce n’est pas la première fois qu’un sous-marin anglais est mis en cause. En 2011, un témoin avait affirmé que le capitaine du Turbulent . Le gradé avait ensuite déclaré que le Turbulent .

Coulé en 37 secondes

L’enquête ouverte après le naufrage du chalutier s’est toujours heurtée au secret-défense. Les investigations ont permis d’établir que le navire avait coulé en 37 secondes, ce qui alimente la thèse de l’accrochage avec un sous-marin, défendue par les victimes.

En France, l’enquête a débouché sur un non-lieu, à Rennes. Seule une magistrate anglaise .