'Wallace & Gromit : les Inventuriers', qui sort en salles mercredi 23 novembre, réunit les deux premières aventures de l'inventeur loufoque et de son chien futé. Deux petits bijoux du cinéma d'animation en pâte à modeler, signés Nick Park.
Publié le 23 novembre 2016 à 08h00
Mis à jour le 08 décembre 2020 à 03h17
Wallace, l’inventeur farfelu, et Gromit, son chien malin, sont de retour en salles. L'occasion de revoir, en copies neuves et sous l'amusant intitulé Les Inventuriers, les deux premières aventures du duo so british. Deux courts métrages pour petits et grands devenus deux classiques du cinéma d'animation en pâte à modeler.
C'est le tout premier Wallace et Gromit, le court métrage qui a tout déclenché – trois oscars et un contrat pour des longs métrages chez Spielberg (il y aura Chicken Run, Le Mystère du lapin-garou…).
En 1980, Nick Park a 22 ans et il doit réaliser un film de fin d'études. Dans un vieux carnet de croquis, il retrouve les esquisses de Wallace, le vieux garçon maniaque au pull-over vert d'eau et à la cravate lie-de-vin, et de Gromit, son chien dévoué, qu'il façonne en pâte à modeler. Il lui faudra neuf ans de travail pour terminer Une grande excursion.
Le point de départ de ce film aussi drôle que touchant ? Les deux héros n'ont plus une miette de fromage à mettre sur leurs crackers. La solution ? S'approvisionner sur la lune, pardi – car « chacun sait que la lune est faite de fromage ». Le temps de bricoler une fusée, d'embarquer les précieux crackers, et les inséparables s'envolent pour un thé au fromage dans l'espace. Ou comment créer des situations surréalistes dans un univers douillet et étriqué.
Dans leur petit cottage de banlieue, Wallace et Gromit vivent tranquilles. Jusqu'à l'arrivée de leur nouveau locataire : un pingouin aux intentions douteuses…
Impossible de se lasser de cette merveille qui, en son temps, a fait le tour du monde des festivals d'animation, où elle a glané tous les prix avant d'être consacrée par l'oscar du meilleur court métrage d'animation en 1993. L'art de la pâte à modeler animée y atteint ici la perfection. Les moindres accessoires ont été modelés avec minutie.
Chose rare dans le monde du cinéma image par image : l'auteur se révèle un prodigieux metteur en scène ! La filature du pingouin par Gromit est une séquence digne de Hitchcock. Quant à la poursuite finale sur un train électrique emballé – un morceau d'anthologie –, elle évoque les prouesses acrobatiques d'Indiana Jones.
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