Entre Roissy et Beauvais, l'offre est plutôt large...

Entre Roissy et Beauvais, l'offre est plutôt large...

    A Paris Aéroport, boutiques de luxe et gastronomie française

    COCORICO ! Paris Aéroport vient de se voir décerner l'award du meilleur aéroport du monde pour les voyages d'affaires par le très chic et sérieux magazine « Business Traveller Magazine ». Une belle récompense pour ce groupe qui est en pleine mutation - il a changé de nom, abandonnant Aéroports de Paris (ADP) pour Paris Aéroport - pour mieux s'imposer face à ses 2 principaux concurrents, les aéroports de Londres et de Francfort. Paris Aéroport, c'est Paris- Charles-de-Gaulle et Orly, soit plus de 95 millions de voyageurs par an dont 15 millions qui s'envolent pour motif professionnel. Pour Matthieu Daubert, directeur commercial du groupe, lorsqu'il voyage, le businessman recherche avant tout « simplicité, rapidité et efficacité ». Et ça tombe bien puisque selon lui, sur ces 3 points, Paris Aéroport excelle. Pour se démarquer, les aéroports parisiens jouent bien sûr sur le « made in France », les restaurants, la gastronomie, les boutiques de mode etc. Comme nous le disait l'an dernier Augustin Romanet, président du groupe, pour le touriste comme pour l'homme d'affaires, « venir à l'aéroport doit être une expérience agréable ». « Notre objectif est d'accueillir nos clients comme dans un grand hôtel et nous voulons réduire les facteurs d'anxiété associés à l'aéroport »

    Beauvais et les compagnies à bas coût rattrapent leur retard

    LA CLIENTÈLE D'AFFAIRES est un axe de développement pour l'aéroport de Beauvais-Tillé (Oise), fréquenté par cinq compagnies à bas coûts. En retard sur les groupes traditionnels, ces dernières « adaptent désormais leur offre aux voyageurs d'affaires, contre supplément tarifaire, pour des places réservées par exemple, mais aussi en négociant avec les entreprises », avance Michel Dieleman, président de l'Association française des voyageurs d'affaires.

    « On ne cherche pas à devenir le premier aéroport d'affaires, Roissy est trop proche, assure Emmanuel Combat, directeur de la Sageb, exploitant de la plate-forme picarde. Mais on veut répondre aux exigences des hommes d'affaires de plus en plus en nombreux. » L'aéroport a attiré l'an passé 17,5 % de voyageurs d'affaires, contre 15 % en 2013.

    Pour satisfaire ces clients, le parking le plus proche des aérogares est réservé aux « gens pressés », comme les patrons. Prix : 12 € par jour, soit deux fois plus que le parking le plus éloigné. Autre moyen de gagner du temps : le système coupe-file, actuellement testé aux contrôles de sûreté. Un abonnement annuel de 940 € sera prochainement lancé. Il permettra à la fois de se garer à proximité des aérogares et de « court-circuiter » les files d'attente.

    Article issu de notre supplément Le Parisien Eco - à feuilleter en intégralité ici

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