Un gendarme de 47 ans a utilisé son arme de service pour mettre fin à ses jours (image d'illustration).

La femme a été tuée à l'arme blanche dans une maison de retraite de l'Héraut (photo d'illustration).

AFP / SEBASTIEN BOZON

Un important dispositif de recherche déployé et un homme toujours en fuite ce vendredi matin. Une employée a été tuée jeudi soir dans une maison de retraite pour religieux de Montferrier-sur-Lez (Hérault), près de Montpellier, a annoncé la préfecture de l'Hérault.

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"En l'état de l'enquête, aucun élément ne permet de caractériser les motivations" du meurtrier, a déclaré à la presse le procureur de la République de Montpellier Christophe Barret. L'hypothèse terroriste n'est à ce stade pas privilégiée, a par ailleurs avancé une source proche de l'enquête. Preuve en est: le parquet antiterroriste n'a pas été saisi à ce stade, c'est la police judiciaire de Montpellier qui est chargée de l'enquête.

Ligotée et bâillonnée

Selon les premiers éléments, peu avant 22h jeudi, un individu seul, cagoulé et armé d'un couteau et d'un fusil à canon scié, a fait irruption dans la maison de retraite. Le profil de l'homme n'était pas connu dans l'immédiat.

"Vers 22h, une femme travaillant dans cette maison de retraite a appelé les gendarmes, en disant avoir été attaquée par un homme", a relaté de son côté Christophe Barret. Cette femme -une employée de l'établissement, ligotée et bâillonnée mais qui a réussi à se libérer pour donner l'alerte, selon une source proche du dossier- a été retrouvée par les gendarmes "saine et sauve, mais très choquée", a ajouté le magistrat. En revanche, une autre femme a été retrouvée morte par les gendarmes à leur arrivée.

Tous les résidents, 59 au total, ont quant à eux été évacués et mis en sécurité, sains et saufs. Le maire de la commune de Montferrier-sur-Lez, Michel Fraysse (LR) a précisé que vivaient dans l'établissement une soixantaine d'anciens missionnaires d'Afrique ainsi que six ou sept laïcs et six ou sept religieuses.

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