On a beaucoup parlé smart grids du côté de Barcelone, la semaine dernière. La métropole catalane accueillait en effet l'édition 2016 de l'European Utility Week, le rassemblement européen -voire international- des professionnels des réseaux électriques.
Pour rappel, les smart grids, ces réseaux électriques « intelligents », sont capables, via les technologies connectées, d'optimiser la distribution d'électricité pour le consommateur et sa gestion pour l'opérateur. Ils facilitent l'intégration des énergies renouvelables dont la production est intermittente.
Une délégation d'Enedis, qui possédait un stand d'exposition au salon, en a profité pour visiter l'espace dédié aux smart grids par le distributeur d'énergie espagnol, Endesa.
Christian Buchel, CDO en charge de la transition digitale d'Enedis, y a rappelé que l'ensemble des opérateurs avaient pour but « de faire des réseaux électriques des accélérateurs de [la] transition énergétique ». Ne serait-ce, rappelle-t-il qu'au regard des objectifs fixés par l'Union européenne « en matière de réduction de Co². »
La Tribune de l'énergie a recueilli sur place les propos de Philippe Monloubou, président du directoire d'Enedis. Le dirigeant insiste :
« Il n'y aura pas de transition énergétique sans réseaux électriques intelligents. »
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