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Chelsea aurait payé un ancien joueur en échange de son silence sur une agression sexuelle

Le football britannique fait face depuis plusieurs jours à un scandale de pédophilie sans précédent.

Le Monde avec AFP

Publié le 30 novembre 2016 à 16h16, modifié le 30 novembre 2016 à 16h16

Temps de Lecture 1 min.

Chelsea aurait payé un ancien joueur d’une de ses équipes de jeunes, en échange de son silence sur l’agression sexuelle dont il aurait été victime.

Chelsea a engagé un cabinet d’avocats afin d’enquêter sur l’un de ses anciens employés « dans les années 1970 », aujourd’hui mort, suspecté d’avoir commis des agressions sexuelles sur des jeunes footballeurs, a annoncé, mercredi 30 novembre, le club londonien.

« Le club a aussi contacté la FA [Fédération anglaise de football] afin de l’assurer que toute aide lui serait apportée dans son enquête générale. Cela veut dire transmettre à la FA toute information que l’enquête du club mettrait à jour », a écrit Chelsea dans un communiqué.

Scandale de pédophilie sans précédent

Selon le Daily Telegraph, Chelsea aurait payé un ancien joueur d’une de ses équipes de jeunes, en échange de son silence sur l’agression sexuelle dont il aurait été victime, de la part d’un agent recruteur, Eddie Heath, qui a travaillé pour les « Blues » de 1968 à 1979.

Le football britannique fait face depuis plusieurs jours à un scandale de pédophilie sans précédent, alors qu’une vingtaine d’anciens joueurs, dont des internationaux, ont révélé avoir été victimes d’agressions sexuelles. De son côté, la FA a ouvert une enquête, confiée à l’avocate Kate Gallafent, spécialiste de la protection de l’enfance.

250 personnes ont déjà contacté la police

Jeudi, le président de la fédération Greg Clarke avait estimé sur SkySports que ce scandale constituait la « plus grande crise » qu’ait connue le football anglais. La police a ouvert plusieurs enquêtes, notamment à Londres ou dans les régions de Manchester, Cambridge, Birmingham, Liverpool, Newcastle et en Ecosse.

Au total, 250 personnes ont contacté les polices anglaises et galloises. Plus de 50 personnes ont appelé la ligne spécialement mise en place par l’une des plus grandes associations de protection de l’enfance, la NSPCC.

Le Monde avec AFP

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