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Europe Ecologie les verts

Jadot veut "connaître les clients" de l'agence de communication de Fillon

Invité de Jean-Jacques Bourdin ce mardi, le candidat écologiste à la présidentielle s'en est pris à François Fillon, qu'il accuse de "complaisance" envers Vladimir Poutine. Au nom de la "transparence", il a aussi réclamé les noms des clients de l'agence de communication détenue par le candidat Les Républicains.

Sur RMC et BFMTV ce mardi, Yannick Jadot s'en est pris à son adversaire Les Républicains dans la course à la présidentielle: François Fillon. Evoquant la situation en Syrie, et en particulier à Alep, le candidat vainqueur de la primaire écologiste a mis en cause les relations de son adversaire avec la Russie de Vladimir Poutine, dénonçant "la complaisance d’un certain nombre de responsables politiques vis-à-vis de Vladimir Poutine".

"Je pense aussi à François Fillon, je considère que c’est une corruption politique d’être complaisant aujourd’hui avec de Vladimir Poutine", a-t-il déclaré. 

"Une question de souveraineté de la France"

Abordant la question de l'entreprise de communication créée par François Fillon, Yannick Jadot a aussi réclamé la "transparence" à tous les niveaux, pour tous les candidats à la présidentielle, sans que cela se limite à une déclaration de patrimoine:

"Pendant les 5 ans de son mandat parlementaire, il a quadruplé son salaire grâce à cette boîte de communication, il est indispensable qu’on sache quels étaient les clients de François Fillon, quelle entreprise a financé n’importe quel candidat (...) Vous n’avez pas envie de savoir pour quelles boites a travaillé un candidat? S’il a travaillé pour des états étrangers ou pour des intérêts d’états étrangers avant qu’il prétende à la plus haute fonction de l’Etat? C’est une question de souveraineté de la France, d’indépendance", a-t-il insisté. 

"Je demande la transparence pour tous les candidats, ça me comprend", a conclu Yannick Jadot. D'après Le Canard Enchaîné, 2F Conseil aurait rapporté plus de 600.000 euros de salaire net à François Fillon entre 2012 et 2015.

Charlie Vandekerkhove