Capture d'écran.

Le journaliste de Quotidien, Hugo Clément, a été insulté et bousculé par un homme qui assistait au premier meeting de Manuel Valls. Capture d'écran.

Quotidien / Twitter

Hugo Clément vit décidément une campagne électorale houleuse. Après avoir reçu fin novembre des coups de drapeau d'un militant de François Fillon lors d'un meeting, voilà que le jeune journaliste de Quotidien (TMC) est à nouveau au coeur d'une séquence malheureuse diffusée en direct.

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Lors de son duplex à Audincourt (Doubs) ce mercredi soir, pour le premier meeting de Manuel Valls en tant que candidat à la primaire, il a été bousculé et insulté par un homme présent dans le public.

Yeux exorbités par la colère, ce dernier interrompt le reporter, le pousse puis donne un coup violent dans le micro pour le faire tomber. Ses paroles sont inaudibles mais en tendant bien l'oreille, il est possible d'entendre le protestataire dire: "Vous êtes des tarés, tu éteins cette caméra". Gêné, Hugo Clément ne semble plus savoir quoi faire, tandis que le service d'ordre intervient. "Qui est cette personne? Est-ce que tu peux demander qui est cette personne?", interroge le présentateur Yann Barthès depuis le plateau de Paris.

"Pendant l'hymne, il continue sa merde!"

La séquence, interminable et embarrassante, dure plusieurs longues secondes. L'homme n'est pas évacué et continue à malmener le journaliste. Ses dernières paroles avant qu'il ne décide de lui-même de quitter les lieux permettent de comprendre l'objet de son courroux: "Pendant l'hymne national, il [Hugo Clément] continue sa merde. Pauvre type! Enculé!" L'homme n'aurait pas supporté que l'équipe de Quotidien n'interrompe pas son direct pendant ce moment de communion patriotique.

L'histoire ne dit pas si l'individu est un militant de l'ex-Premier ministre. Hugo Clément a indiqué avoir demandé au staff de Manuel Valls de se renseigner. En attendant, il a publié un message sur son compte Twitter pour remercier les internautes qui l'ont soutenu dans cette difficile séquence: "L'enculé vous remercie pour vos messages, on va bien. À force d'entendre des politiques taper sur les médias certains se croient tout permis." Comme le dit le community manager de Quotidien, la campagne s'annonce très longue.

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