Si pour vous expatriation rime avec gros sous, c’est vers Pékin que vous devriez prospecter, rapporte Asia Times. Une conclusion tirée à partir des résultats de l’enquête annuelle InterNations Expat Insider 2016. Élaborée à partir des témoignages de 14 272 expatriés de 174 nationalités répartis dans 191 pays, celle-ci s’intéresse à différents aspects de la vie quotidienne :

  • Qualité de vie
  • Facilités d’installation
  • Vie de famille
  • Finances personnelles

Dans cette dernière catégorie, c’est Pékin qui tient le haut du pavé. Près de 73 % des expatriés dans la capitale chinoise estiment que leur revenu disponible est plus que suffisant pour subvenir à leurs besoins. La moyenne mondiale s’établit à 48 %.

Une majorité (51 %) des expatriés pékinois déclare un revenu annuel équivalent ou supérieur à 75 000 dollars (70 500 euros) et ils sont même 11 % à gagner plus de 200 000 dollars (188 000 euros). La moyenne mondiale s’établit respectivement à 31 % et 5 %.

Des conditions de vie difficiles

D’après ECA International, une organisation spécialisée dans la mobilité internationale, la Chine offre aux expatriés la deuxième meilleure dotation financière de la zone Asie-Pacifique derrière le Japon. Outre le salaire, la dotation inclut dans son montant les avantages (logement, écoles internationales, véhicule de fonction…) et les éventuels impôts pris en charge par l’entreprise.

La belle dotation des expatriés pékinois serait destinée à contrer le repoussoir que constituent les conditions de vie difficiles. Au banc des accusés, la pollution figure en bonne place.
Selon Malte Zeeck, le directeur d’InterNations – un réseau social et un guide à destination des expatriés :

La pollution est assurément un gros problème. Qui, selon les expats, s’aggrave et constitue une raison de ne pas y aller.”

La pollution serait d’ailleurs en bonne partie responsable de la chute de dix places en un an de la Chine (48e). Près de 84 % des expatriés ont une vision négative de la politique environnementale chinoise. Et InterNations de conclure : “La croissance économique rapide de la Chine et les opportunités de carrières se sont déroulées au détriment de la santé publique […].”

Ainsi, malgré des opportunités professionnelles attractives, l’équilibre travail-famille offert par la Chine est perçu négativement.