La Turquie a demandé aux mosquées belges d’espionner

Elles doivent rapporter les personnes ou institutions liées au mouvement Gülen, du nom du prédicateur accusé d’être à l’origine du coup d’Etat manqué en juillet dernier.

Temps de lecture: 2 min

Plusieurs mosquées situées en Belgique ont reçu une demande des autorités turques d’espionner et de les informer à propos de Belges d’origine turque suspectés d’être actifs au sein du mouvement Gülen, écrit l’hebdomadaire Knack mardi.

Le 20 septembre dernier, les instances religieuses belges liées au département turc des affaires religieuses (Diyanet) ont reçu une lettre en provenance d’Ankara, selon Knack. Il leur était demandé de rapporter de manière détaillée « les institutions d’enseignement, les ONG, les organismes de charité et les organisations culturelles » liées au mouvement Gülen, du nom du prédicateur exilé aux Etats-Unis et accusé par le gouvernement turc d’être à l’origine du coup d’Etat manqué du 15 juillet dernier. Les 65 mosquées liées à la Diyanet ont reçu le mot d’ordre, affirme Knack.

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La semaine dernière, le journal turc Cumhuriyet indiquait que la Diyanet avait appelé à espionner des personnes suspectées d’être des membres du mouvement Gülen. Trente-huit pays, dont la Belgique, seraient concernés.

La Diyanet de Belgique a réagi dans un communiqué de presse publié le 9 décembre dernier sur son site internet. Elle y parle de «  rumeurs sur les réseaux sociaux » mettant en cause l’organisation et nie la demande formulée de fournir des informations sur des individus actifs au sein du mouvement Gülen.

 

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