UKRAINE. Elle tweete "Je meurs" et bouleverse le pays

Par  Amandine Schmitt

Publié le

"Je meurs", a écrit mercredi 20 février sur Twitter Olesya Zhukovskaya, une jeune infirmière volontaire de 21 ans

"Je meurs", a écrit mercredi 20 février sur Twitter Olesya Zhukovskaya, une jeune infirmière volontaire de 21 ans CAPTURE D'ÉCRAN

"Je meurs" a écrit ce jeudi sur Twitter une infirmière volontaire de 21 ans en Ukraine. De nombreux messages d'hommage ont afflué sur le réseau social. Son sort est encore incertain.

Alors que Kiev vit un véritable bain de sang, un tweet fait l’effet d’un électrochoc. "Je meurs", a écrit ce mercredi 20 février sur le réseau social Olesya Zhukovskaya, une jeune infirmière volontaire de 21 ans aux côtés des opposants ukrainiens. Le même message est apparu sur sa page Vkontakte, le Facebook russe.

 

Selon d’autres manifestants présents sur la place de l’Indépendance à Kiev, elle aurait été blessée au cou par balle. Elle a été photographiée la main posée sur sa gorge ensanglantée, vêtue d’un anorak blanc barré d’une croix rouge. Dans sa main, un téléphone portable. 

Publicité

 

Pour l’instant, on ne sait pas si Olesya Zhukovskaya a succombé à sa blessure, les messages à ce propos étant contradictoires. Selon iTélé, plusieurs médias (AP, Reuters) confirmaient sa mort. D’autres assurent que la jeune femme est bien vivante. Ainsi du compte Twitter de l’opposition, Euromaidan, qui affirme qu’elle serait en vie après avoir subi une opération. "Il ne faut pas l’enterrer vivante", proclame un autre compte Twitter

 

Sur Facebook, la journaliste Kristina Berdinskikh explique qu’Olesya Zhukovskaya est bien en vie et qu’elle est reliée à un respirateur. 

Retweetée plus de 2.540 fois

Sept heures après ce dernier signe de vie, son "Je meurs" avait été relayé plus de 2.540 fois sur Twitter.

De nombreux utilisateurs ont partagé leur peine et adressé des voeux à l’infirmière volontaire. 

Le journaliste Olaf Koens a également rendu hommage aux volontaires à Kiev :"Ces infirmiers bénévoles, essentiellement des jeunes femmes, font un travail incroyable. Beaucoup de morts, des centaines de blessés", a-t-il écrit sur Twitter ce jeudi.

 

En 2009, Neda, une jeune femme tuée d'une balle en pleine poitrine à Téhéran, était devenue en quelques heures le symbole de la répression en Iran.

Annuler