Passer au contenu

Ségolène Royal : "On ne met pas en faillite la Nouvelle-Aquitaine"

Ségolène Royal a reçu quelques journalistes du Poitou, à Paris ce mercredi, pour parler du rapport de la Chambre Régionale des Comptes. Elle n'a aucun regret par rapport à ses politiques et sa gestion dans l'ancienne région Poitou-Charentes.

Ségolène Royal depuis son bureau du ministère de l'environnement à Paris
Ségolène Royal depuis son bureau du ministère de l'environnement à Paris © Radio France - Delphine Garnault

Pas de regret mais une maîtrise totale de sa communication ! Ségolène Royal l'avait promis début décembre lors de sa visite à Châtellerault : elle parlerait après la séance du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine au cours de laquelle le rapport de la Chambre Régionale des Comptes serait abordé. Elle l'a effectivement fait ce mercredi midi autour d'une table au ministère de l'Environnement en compagnie de quelques journalistes picto charentais. France Bleu était présent.

Sur les emprunts à risques à hauteur de 46 millions d'euros : l'ex Présidente de Région affirme d'un ton très naturel : "Il faut les renégocier mais attendez, qu'est ce que c'est que 50 millions d'euros sur un budget comme celui de Nouvelle Aquitaine qui s'élève à 2,8 milliards d'euros ! Il faut être sérieux on ne met pas en faillite la grande région !"

"Ne pas toucher aux contribuables"

Concernant la taxe sur les carburants, la majoration sur la TICPE (Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Energétiques), que Ségolène royal s’est refusé à prélever pendant ses 10 ans à la tête du Conseil Régional de Poitou-Charentes : "aucun regret, il faut résister à la hausse des impôts" explique-t-elle. "J’aurais révisé les politiques, instauré des conditions de ressources sur certains dispositifs mais pas question de toucher aux contribuables". En cela, elle se démarque de son successeur à la Région Jean-François Macaire qui a estimé qu'il aurait fallu prélever cette taxe.

"Je déléguais"

Quant au directeur des finances de l'ex Poitou-Charentes, mis en cause dans le rapport de la Chambre Régionale des Comptes, car il contractait des emprunts sans délégation de signature, elle ne le savait pas, "il était là sous l’ère Raffarin aussi, je n'ai pas mené de chasse aux sorcières, il n’a pas eu plus de pouvoir qu’avant. Je déléguais, Il faut demander aux vices présidents en charge des finances de l'époque, Jean-François Fountaine et Bernard Grasset".

"Je m'occupe de la planète"

Seule contre tous ? En tout cas, lundi, ils étaient peu nombreux à défendre l'ancienne présidente de la région Poitou-Charentes dans l'hémicycle de Nouvelle Aquitaine "C'est pathétique...même l'élue des Deux-Sèvres Nathalie Lanzy qui critique les Nuits Romanes" "C'est de la jalousie, y a une part de vengeance, L'Hermione ça a coûté cher, je n'ai pas eu de critiques mais c'est moi qui ai sauvé l'Hermione" "Le mal est fait, je n'ai pas eu d'excuses d'Alain Rousset, le plus important c'est que le président de Nouvelle Aquitaine rétablisse les politiques régionales de Poitou-Charentes". Quant à un retour éventuel en Deux-Sèvres, "je ne pense pas, je ne crois pas, je m'occupe de la planète".

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

L'info en continu

undefined