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Disney nouveau roi d’Hollywood avec Pixar, Marvel et Lucasfilm

Disney est le premier studio affichant 7 milliards de dollars de recettes annuelles au box-office.Mais le déclin continu de sa chaîne de sport ESPN inquiète les investisseurs.

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Le Monde de Dory

Par Elsa Conesa

Publié le 22 déc. 2016 à 18:05

Disney est un habitué des chiffres à neuf zéros. Mais l’année 2016 restera sans nul doute dans les annales. Dopé par le démarrage en trombe de « Rogue One », le dernier opus de l’inoxydable saga « Star Wars », le géant américain vient pour la première fois de passer la barre des 7 milliards de dollars de recettes annuelles au box-office mondial. Et devance ainsi de peu son grand rival Universal, qui détenait le précédant record avec 6,9 milliards de dollars de recettes l’an dernier, porté par le succès des dinosaures de « Jurassic World ».

L’exploit est d’autant plus remarquable que Disney n’a pas attendu la sortie de « Rogue One » pour se hisser en tête du palmarès. Les quatre premiers films du box-office mondial (selon Mojo) sortent des studios Disney, et trois d’entre eux ont dégagé plus de 1 milliard de dollars de recettes en salle : « Le Monde de Dory », « Captain America: Civil War », et « Zootopie ». Le « Livre de la jungle » a quant à lui généré plus de 950 millions de recettes cette année. « Disney [animation], Pixar, Marvel et Lucasfilm ont tous contribué à ce succès », s’est félicité le patron de Disney, Bob Iger lors des résultats annuels mi-novembre. Disney doit de fait une bonne partie de sa réussite aux trois studios – Pixar, Marvel et Lucasfilm – rachetés au cours des dix dernières années moyennant plus de 15 milliards de dollars.

Tour de force

Ce tour de force a permis de faire oublier les quelques échecs subis cette année, comme « Le Bon Gros Géant », « Peter et Elliott le dragon » ou « The Finest Hours », qui a entraîné 75 millions de dollars de pertes. Le précédent opus de « Star Wars », sorti fin 2015, avait quant à lui généré plus de 2 milliards de dollars au box-office mondial. « Personne d’autre n’arrive à faire ce qu’ils font, a admis Geetha Ranganathan, analyste chez Bloomberg. Ce n’est pas que les autres studios n’ont pas de belles franchises, ils en ont. Mais ils n’ont pas le même niveau d’exécution. » Elle s’attend encore à des étincelles en 2017, avec une superproduction Marvel, un nouvel épisode de « Star Wars », et l’adaptation de « La Belle et la Bête ».

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Pourtant, à en juger le parcours boursier quasiment plat du titre cette année, ces performances n’ont pas suffi à convaincre des investisseurs inquiets. Depuis l’été 2015, ceux-ci ont les yeux rivés sur le portefeuille d’abonnés de la chaîne de sport télévisée ESPN, véritable vache à lait du groupe. Après avoir perdu 2 millions d’abonnés sur un an à fin septembre, elle en aurait encore perdu 621.000 en octobre, selon Nielsen. Un record. Cette année, pour la première fois depuis 2003, elle a en outre pesé moins de la moitié des résultats d’exploitation du groupe. Bob Iger s’est voulu rassurant le mois dernier, pointant de nouvelles poches de croissance avec les futurs bouquets payants proposés par les sites de streaming comme Direct TV, Hulu, ou YouTube. « Ces nouveaux services draineront in fine plus de Millennials dans l’univers de la télévision payante, a-t-il insisté. ESPN a le catalogue de droits de retransmission le plus riche de l’industrie. » Et de rappeler le nouveau contrat conclu avec la NBA pour la diffusion des matchs jusqu’en 2024-2025.

Elsa Conesa

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