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Un allié de Donald Trump choque en souhaitant la mort de Barack Obama

Donald Trump et Carl Paladino lors d'un discours à un rassemblement pro-armes dans l'Etat de New York en avril 2014. [Reuters - Hans Pennink]
Donald Trump et Carl Paladino lors d'un discours à un rassemblement pro-armes dans l'Etat de New York en avril 2014. - [Reuters - Hans Pennink]
Un homme d'affaires américain, co-président de la campagne de Donald Trump dans l'Etat de New York, a déclenché une vive polémique en souhaitant la mort du président sortant Barack Obama et la disparition de son épouse.

Interrogé sur ce qu'il aimerait voir se produire en 2017, Carl Paladino a répondu espérer que Barack Obama "contracte la maladie de la vache folle après avoir été surpris ayant des relations avec une Herford" - écorchant semble-t-il la race bovine Hereford -, et qu'il "meure avant son procès".

Puis questionné sur ce qu'il aimerait voir disparaître l'an prochain, l'ancien candidat républicain au poste de gouverneur de New York en 2010 a répondu: "Michelle Obama". "J'aimerais qu'elle redevienne un homme et qu'elle soit relâchée dans la brousse du Zimbabwe pour qu'elle vive confortablement dans une grotte avec Maxie le gorille", a-t-il déclaré à l'hebdomadaire new-yorkais Artvoice.

Les remarques de celui qui a été reçu à la Trump Tower en début de mois ont rapidement enflammé les réseaux sociaux et suscité des réactions d'élus (voir encadré). En réponse, l'intéressé a publié une lettre ouverte dans laquelle il estime que ses remarques "n'ont rien de raciste".

ats/jgal

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"Des propos répréhensibles"

Le président élu Donald Trump n'a pas personnellement réagi, mais une porte-parole citée par le New York Times a déclaré que les commentaires de Carl Paladino étaient "totalement répréhensibles et n'ont pas leur place dans notre discours public".

Le gouverneur de l'Etat de New York Andrew Cuomo - qui a battu le républicain en 2010 - a qualifié ces commentaires de "racistes, laids et répréhensibles". "Paladino a un long passé de déclarations racistes et incendiaires", a-t-il ajouté dans un communiqué. "Ses remarques ne reflètent les sentiments ni les opinions d'aucun vrai New-Yorkais", a-t-il ajouté, qualifiant sa tirade de "fureur pleine de haine".